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Thérèse Raquin, Emile Zola

Commentaire de texte : Thérèse Raquin, Emile Zola. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Avril 2020  •  Commentaire de texte  •  352 Mots (2 Pages)  •  413 Vues

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L'incipit est le début d'un roman et il doit remplir plusieurs fonctions dont le cadre spacio-temporel et le(s) personnage(s) pour aider le lecteur à rentrer dans la lecture. Celui-ci sert autant à donner envie de lire la suite pour d'innombrales raisons, qu'il sert à donner le type de roman que le lecteur va lire.

Grâce à plusieurs nom de rue : « rue Guénégaud » (l.1), « rue Mazarine » (l.2) et un pont :  « Pont-Neuf » (l.1), on peut comprendre que l'histoire va se passer dans Paris, mais l'écrivain n'en reste pas là et va jusqu'à mettre des plus petits détails afin de nous situer plus précisément : « Au bout de la rue » (l.1), « à gauche » (l.8), « à droite » (l.13)...

Maintenant pour le cadre temporel, on remarque que l'auteur décrit l'évolution de l'endroit au cour d'une année en introduisant des saisons : « Par les beaux jours d'été » (l.5), « Par les vilains jours d'hiver » (l.6), mais aussi pendant le jour : « Toute la journée » (l.25) et « Le soir » (l.30).

Le début nous procure quelques informations sur les personnages qui sont là quotidiennement : « On y voit des apprentis en tablier de travail, des ouvrières reportant leur ouvrage, des hommes et des femmes tenant des paquets sous leur bras ; on y voit encore des vieillards se traînant dans le crépuscule morne qui tombe des vitres, et des bandes de petits enfants qui viennent là, au sortir de l'école, pour faire du tapage en courant, en tapant à coups de sabots sur les dalles. » (l.22 à 25) et d'une marchande : « La marchande sommeille au fond de son armoire, les mains cachées sous son châle. » (l.40 à 41).

L'incipit nous plonge directement dans l'histoire à venir et dans la fatalité qui va se produire avec le champs lexical de la mort et l'obscurité pour décrire le lieu : « étroit et sombre » (l.2), « obscure » (l.8), « ténèbres » (l.12), « lugubres » (l.12), « noire » (l.18), « sinistre » (l.33), « noirâtre » (l.38)... Donc dès le début, l'auteur informe le lecteur de la suite des évenements, le met dans le contexte et donne des indices de ce qu'il va ariver comme le mot : « caveau » (l.9) ou « trois lampes funéraires » qui font référence à la mort encore une fois.

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