Thérèse Raquin, Emile Zola

        Au XIX siècle, apparaît le naturalisme, mouvement littéraire diriger par Émile Zola , le naturalisme est l'approfondissement du réalisme , en ayant une démarche plus scientifique et en appliquant les lois de l'hérédité. Émile Zola, publie en 1867 Thérèse Raquin, roman dans lequel il relate l'histoire de deux amants meurtriers. Dans cet extrait l'auteur grâce à une documentation poussé nous peint le cadavre, gonflé par les eaux, de Camille victime de la passion amoureuse entre son ami et sa femme. Dès lors une problématique se pose à nous : Comment le le romancier met en scène un meurtre odieux et pathétique dans un paysage avec de multiple aspect ? Pour répondre à ce questionnement nous aborderons dans un premier temps de le paysage romantique puis dans un second temps le portrait des personnages. 

        Nous constatons que ce paysage détient de multiple aspect. L'auteur met en scène les trois personnage dans un cadre insulaire idéal . En effet, Zola emploie la synesthésie afin de le rendre

original « ils regardaient »,« on entendait », « chatouille ». Par ailleurs, le paysage décrit est vaste comme l'indique les pluriels « îles », « rives ». De surcroît le paysage est chimérique,  dispose du topos romantique « barque », « la Seine » , « coucher soleil ».

        Nous observons ensuite que le milieu est notamment sinistre. En outre, le paysage peut nous laisser a présager la mort de Camille avec le champs lexical de la mort « mort » « palissent » « frissonnant ».De plus, l'environnement sinistre est appuyé par des adjectifs dont les suffixe sont péjoratif « blanchâtre »,« rougeâtre ». En outre, a nature est humaniser elle est prête a accueillir Camille « la campagne sent la mort »,« elle apporte »

        Nous apercevons par la suite que cette atmosphère est également symboliste . En premier lieu , l'espace est symbolique comme le démontre l'oxymore « douloureusement calme ».En second lieu, le symbole de la mort est omniprésente « linceul », « crépuscule » .En dernier lieu Camille traverse la Seine qui devient une métaphore du Styx « brûlée », « arbres »,« eau » « barque ».

        Nous distinguons que cet acte est odieux et pathétique. En effet, Camille est la victime parfaite . Dans un premier temps nous remarquerons que , Camille est puéril ,il a un langage familier « fichtre »,« brouillon ».Dans un second temps nous constaterons qu'il montre sa dissipation avec l'utilisation multiple de phrase exclamative «fichtre!» «froid!».Dans un troisième temps nous constaterons que Camille ne comprend la situation, il utilise des interjection « Ah! »

            Nous observons que Laurent un meurtrier ignoble. Par ailleurs, le personnage Zolarien est un homme dynamique car les verbes le concernant sont conjugués au passé simple « perdit » « saisit » « tint ». De plus l'assassin cherche un alibi dès lors qu'il est atteint son but, l'écrivassier utilise les aposiopèse afin de nous le faire comprendre. Le criminel est un bon acteur, il se joue des policiers grâce à son hypocrisie, il se fait passer pour une victime « il revint en pleurant » « en se tordant les bras ».

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