Thérèse Desqueyroux, François Mauriac

Thérèse Desqueyroux

Roman de François Mauriac

Intro ;

Analyse d’un passage de Thérèse Desqueyroux roman de François Mauriac 

François Mauriac ; né en 1885 à Bordeaux et mort en 1970 à Paris, est un écrivain engagé, (c’est même battu avec la résistance pendant la 2GM) romancier, dramaturge, journaliste, poète français. Il a été élu membre de l'Académie française et à même reçut le prix Nobel de littérature en 1952.  

Il a écrit Thérèse Desqueyroux en 1927, Thérèse le personnage principal du roman est éponyme et nous allons tout au long du livre vivre avec elle le mal-être de son mariage et tous les impacts que cet alliance a eu sur son existance.

Le passage que nous allons étudier se situe dans le chapitre 11 du roman, dans ce passage Thérèse est seule chez elle avec ses servants, Bernard, son mari est parti. L’état de Thérèse empire, elle se nourrit peu, a besoins d’être seul et ne sort donc presque plus de sa chambre, ne cesse de fumer, et surtout va s’imaginer une autre vie à Paris, un vrai rêve pour elle qui a perdu toute individualité dès son mariage, qui se retrouve vide.

Lire 

Question et plan ;

Comment est-ce que ce passage illustre-t-il une Thérèse ravagé par la mélancolie ?

1. Un mal être complet
2. Des rêveries qui virent aux délires

Développement ;

1. Un mal être complet

1. Une solitude

Le contexte, la situation ou se trouve Thérèse l’oblige à s’enfermer sur elle-même. Nous pouvons le voir dans ces fait et geste, par ex dans les phrases « Vers 4 h, elle mit un ciré, s’enfonça dans la pluie. Elle eut peur la nuit, revint à sa chambre » ligne 26. Que cette femme est seule livré à elle même, nous la voyions seule dehors la nuit sous la pluie à avoir peur, ces phrases sont objectifs claire, minimaliste accentue encore plus la tristesse et la solitude de la situation.

Seule Balionte, sa femme de chambre lui rend visite pour des choses de première nécessité et pourtant elle repousse son aide donc Thérèse veut aussi se retrouver seule. Mais les services fait par Balionte sont clairement pour satisfaire Bernard, le mari de thérèse comme on le comprend à la ligne 38 « Ce qu’elle en faisait c’était bien pour M. bernard ». Balionte n’a pense pas dans ce passage de la compassion pour Thérèse et d’ailleurs est que passagère.

1. Physique

Nous avons ici une Thérèse seule mais aussi malade, il y a dans le texte un champ lexical de la maladie avec des mots tel que « fièvres, grelottait, écœurer, froid, claquait des dents ». Le fait aussi de refuser de la nourriture prouve son mal être « elle refusa d’en manger ; ce gout l’écœurer à la fin ! » Le point d’exclamation à la fin de cette phrase nous laisse douter sur le point de vue qui peut paraitre interne, on a les pensé de Thérèse face à un œuf frit sur du jambon, ceci permet de mieux la justifier dans son choix. La cigarette qui est seulement présente aux premières phrases du passage nous donnes déjà un avant-gout de la santé de Thérèse, « Thérèse allumait sa cigarette à celle qu’elle achevait de fumer », les cigarettes paraissent donc comme récurrent et tjs avec Thérèse ce qui donne l’image d’une femme moderne certe mais en mauvaise santé.  

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