Étude du roman Thérèse Desqueyroux de François Mauriac
Dissertation : Étude du roman Thérèse Desqueyroux de François Mauriac. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar alison1997 • 5 Décembre 2012 • 719 Mots (3 Pages) • 4 143 Vues
THERESE DESQUEYROUX
L’emprisonnement
On peut repérer des le début du livre des leitmotivs récurrents: La nature; Le feu; L’emprisonnement; La solitude; La bête traquée... Nous allons donc nous intéresser à un des ces leitmotivs la : l’emprisonnement. Celui ci comme les autres est présent des le début de l'histoire et s'y retrouve tout au long …
I. Enfermement physique
Thérèse → Enfermée depuis le début de l'histoire entre les deux hommes : « Thérèse marchait entre les deux hommes »
→ 1/3 du livre ou elle est enfermée dans sa chambre : Bernard dit : « vous ne sortirez d'ici que les poings liés »
→ Enfermée par les éléments de la nature : « La pluie ininterrompue multipliait autour de la sombre maison ses millions de barreaux mouvants » ; « les pins […] pareils à l'armée ennemie, invisible mais toute proche, Thérèse savait qu'ils cernaient la maison » Thérèse personnifie les éléments de la nature.
→ Enfermée par la famille à partir du mariage
« La famille ! Thérèse […] regardait cette cage aux barreaux innombrables et vivants »
Enfermée par sa dépendance à Bernard par l'argent « Pourquoi ne pas fuir ? […] Mais elle n'a pas d'argent […] elle ne peut toucher un sou »
Même lors des dimanches qui pour Thérèse sont censés être ses seuls jours de liberté lorsqu'elle se rend à l’église avec Bernard : « Cernée de toutes parts : la foule derrière, Bernard à droite, Mme de la Trave à gauche »
→ Enfermée par différents lieues
Petits lieues : « Thérèse Desqueyroux dans ce couloir dérobé »
Dans la voiture : « Il la poussa dans la voiture » Dans ce long trajet en voiture Thérèse pense : « Joues creuses, pommettes, lèvres aspirées, et ce large front, magnifique, composent une figure de condamnée »
Son enfermement se retrouve donc également dans son silence et dans sa pensée dont on a une description tout au long de l'histoire.
II. Enfermement dans son silence et dans sa pensée
Thérèse → ne dit rien (elle se renferme sur elle même)
→ Les 2/3 du livre se passe dans ses pensées et ses souvenirs : « je crus pénétrer dans un tunnel indéfini, m'enfoncer dans une ombre sans cesse accrue ; et parfois je me demandais si j'attendrais enfin l'air libre avant l'asphyxie. » Thérèse n'arrive chez elle qu'au chapitre IX.
→ Le sommeil est pour elle une de ses seules délivrances : « Combien d'heures demeurait-elle étendue, sans que la délivrât
...