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Texte de Hans Jonas (1903-1993), le principe responsabilité,1979

Commentaire d'oeuvre : Texte de Hans Jonas (1903-1993), le principe responsabilité,1979. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Janvier 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 411 Mots (6 Pages)  •  863 Vues

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   DEVULDER Mathieu                Texte de Hans Jonas (1903-1993), le principe responsabilité,1979

    Lorsqu’il est question de la nécessité de la liberté, si cette même liberté se prive de son objet, à quoi bon servirait cette liberté qui deviendrait vaine, qui deviendrait nulle et inexistence. Il y aurait alors une liberté liée au royaume de la nécessité, une liberté qui ne peut pas ne pas être une liberté de nécessité. Le paradoxe est que, selon l’auteur une liberté qui se prive de son objet est une liberté vide comme un pouvoir qui s’abolit lui même. Est-il tout de même possible de rompre avec le monde de la nécessité ?Hans Jonas pense que la liberté a besoin d’un monde ou tout est nécessaire pour que cette liberté est un sens, un objectif, une raison, ainsi il pense qu’une liberté sans nécessité est une « liberté vide » qui na aucun sens et na pas raison d’exister. On comprendra, que le sentiment de liberté est liée a certaines conditions qui n’interviennent pas aléatoirement.Ici, l’auteur part d’une explication de la liberté qu’il considère comme un liberté qui ne peut pas na pas avoir lieu avec le royaume de la nécessité pour ensuite expliquer que sous ces conditions, l’homme a besoin d’une catastrophe naturelle(séisme,inondation)ou crée par ce dernier(guerre ,incendie)pour se dévoiler et se démarquer des autres.Enfin il cautionne que la faim d’une réalité dont l’homme est privée peut totalement se tromper et ainsi provoquer des crimes d’où la citation « cala devient sérieux ». Après avoir expliquer ce texte, nous nous demanderons comment les arguments de l’auteur permettent de mettre en avant que la nécessité est liée a la liberté.

    (« En rompant avec le royaume de la nécessité la liberté se prive de son objet,sans lui elle devient aussi vaine que la force sans la résistance. ») En rompant(se séparer, se couper de)avec le royaume de la nécessité qui est marqué par le déterminisme ainsi que la finitude, la liberté se prive de son objet, l’objet de la liberté c’est la nécessité donc la liberté s’exerce par rapport a la nécessité. La liberté est aux prises avec les obstacles, les difficultés, les circonstances, elle compose avec ce qui est déterminé.Donc si cette liberté fait rupture,elle devient « vide »,elle « s’abolit ».Elle perd donc sa valeur, sa signification. La liberté se comprend comme toute puissance imaginaire,elle est dans l’ignorance de la nécessité,elles est dan sont des propositions que nous formulons pour dire ce qui est le réel.(« Une liberté vide, tout comme un pouvoir vide, s’abolit elle-même – ainsi que l’intérêt authentique portée a l’action entreprise malgré tout. »)Une liberté vide,sans aucun intérêt,inutile comme un pouvoir qui na aucun intérêt serait le fruit d’une liberté qui aurait rompu avec le royaume de la nécessité, en effet si l’objet de la liberté c’est la nécessité, comme la liberté s’exerce par rapport a la nécessité, une liberté serait dépourvue de capacités si cette dernière se détache de son lien avec la nécessité. La liberté serait liée a la nécessité pour exister.Comment passer de cette liberté liée a la nécessité a des occasions qui changent ce que nous sommes pour nous démarquer des autres ?

    (« On n’as pas de peine à s’imaginer sous ces conditions une nostalgie des occasions ou subitement « cela devient sérieux » : un tremblement de terre, une inondation, un incendie ou tout à coup on doit faire ses preuves et ou l’on a le droit de montrer de quelle étoffe on est fait, quand les hommes décidés se séparent des hommes désemparés, les courageux des hésitants, ceux qui sont capables de sacrifices des égoïstes, et quand devient actif le sens communautaire que le danger a éveiller. »)On n’as pas de peine à s’imaginer, avec la pensée,des idées établies,des schémas,des éléments reçus extérieurement dans un monde qui n’est pas réel. L’imagination est une manière a part entière de penser , de comprendre qui interviennent même dans la connaissance.On imagine sous ces conditions une nostalgie des occasions ;on s’imagine grâce à nos souvenirs qui crée un sentiment de nostalgie certains évènements qui sont par exemple des catastrophes naturelles  qui vont révéler notre réelle identité, notre instinct de survie tout en s’imaginant au fond de nous des évènements passées nostalgiques, ces enchaînements d’événements nous distinguent de notre caractère propre à chaque individus que le sens communautaire,d’un groupe de personnes appartenant a la même catégorie grâce au danger, à notre imagination, à notre perception,vison des choses a éveiller en nous. C’est comme cela que l’auteur définit la véritable manière qui différencie le caractère des hommes. (« Est si la nature est avare en catastrophe, l’œuvre humaine de la guerre peut prendre leurs place ») comme nous venons de voir précédemment, Si ce ne sont pas les évènements liées purement à la nature qui permettront de dévoiler ce caractère propre à chaque individus, l’homme lui même créera cette catastrophe, le paradoxe utiliser par l’auteur entre le mot « œuvre » et « guerre » montre clairement l’ironie qu’il met en place pour exprimer son opinion critique de la guerre.

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