René, François-René de Chateaubriand, 1802.

René

René, composé en Angleterre et publié en France, au début du 19e siècle, en 1802 par François-René de Chateaubriand^[a]. Le romantisme avait débuté en raison de l’exile ^[b]des aristocrates. René est un roman narratif, intimiste et d’inspiration autobiographique. Dans l’extrait « Levez-vous vite, orages désirés », l’auteur démontre la souffrance du héros, son lien privilégié avec la nature et son désir d’échapper au mal dont il est atteint. À cette intention, on remarque le mal de vivre du héros, l’influence que la nature lui apporte ainsi que son ardeur à s’évader de sa souffrance.

Les informations du sujet amené sont justes, mais tentez de les lier davantage entre elle, par des marqueurs de relation, par exemple. Sinon, les autres parties de l’introduction sont adéquates.

En dernier lieu, le désir qu’il ait  à vouloir s’évader de sa souffrance se reflète par sa rêverie inconditionnelle. En effet, les points d’exclamation retrouvés comme celui-ci « qu’il fallait peu de chose à ma rêverie : une feuille […] une cabane […] la mousse […] une roche […] un étang désert où le jonc flétrit murmurait! »(l.12-14), démontrent son accès facile à l’imagination. On constate aussi un déterminant indéfini comme « autre vie » (l.20), qui le laisse croire en l’existence d’une seconde réalité éloignée. Enfin, on comprend que le héros est constamment dans ses pensées, désirant un autre monde.

D’autre part, la mort et le suicide surgirent en lui, de plus en plus que le roman avance. On le comprend avec ses types de phrases à l’impérative^[c], celle-ci le démontre bien « Attend que le vent de la mort se lève » (l.18-19), qu’il est ^[d]sous l’autorité de la voix céleste. De plus, avec les figures d’atténuation utilisées, plus particulièrement l’euphémisme qui le prouve adéquatement dans ce fragment  « un instinct secret me tourmentait » (l.17), il reconnait s’inavoué ^[e]au suicide. C’est pourquoi René est terriblement perturbé par la mort et il croit qu’elle est sa destinée rapprochée. En fin de compte, son empressement à fuir la réalité lui est néfaste.

Le développement est pertinent et complet.

Pour conclure, l’expression du mal de vivre de René est précisément liée à au romantisme des aristocrates exilés. On perçoit la douleur que la vie lui impose, ses émotions perturbées dû à la nature précaire et son empressement à poursuivre son état d’âme ailleurs. Ce syntagme ^[f]correspond grandement au triomphe du Génie du christianisme.

Votre conclusion est complète, mais dans l’ouverture, justifiez le lien que vous établissez une autre œuvre et veillez à ce que ce lien se rapporte au sujet d’analyse.

Julie St-Amand

Tutrice

Total : 368 mots

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