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Commentaire Composé du roman autobiographique René de François-René de Chateaubriand

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Par   •  3 Mars 2014  •  476 Mots (2 Pages)  •  5 692 Vues

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[Introduction]

René est un roman autobiographique publié en 1802 par François-René de Chateaubriand. Composé en Angleterre au plus fort de l’exil où la Révolution a condamné l’auteur, l’oeuvre s’inscrit dans la tradition du roman intimiste et marque le début du romantisme en France. L’extrait « Levez-vous vite, orages désirés » nous permettra de démontrer la souffrance du héros, son lien privilégié avec la nature environnante ainsi que son désir d’échapper au mal

dont il est atteint. Nous nous attarderons donc à l’affectivité du héros, à la nature qui l’entoure ainsi qu’à l’empressement qu’il montre à échapper à son malheur.

[Développement]

[Première partie argumentative, paragraphe A]

Tout d’abord, il apparait dans cet extrait que le héros souffre d’une instabilité affective. En ce sens, il est facile de voir que René est déprimé. En effet, la présence d’un champ lexical des sentiments comprenant des mots tels que « tristesse », « mélancolie », « solitaire », « vide » et « manque » traduit de façon évidente le désespoir du héros. De plus, la métaphore « Notre coeur

est […] une lyre où il manque des cordes […] » (l. 10) accentue la plainte du personnage et fait de sa fragilité émotive une composante de l’âme humaine. L’extrait présente donc un héros qui exprime l’état permanent de mélancolie qui l’accable, et dont la désespérance s’applique au

genre humain tout entier.

[Paragraphe B et conclusion de la partie I]

D’autre part, on peut sentir que René est exalté. La présence d’un autre champ lexical,

comprenant cette fois des sentiments totalement opposés au désespoir (« joie », « bonheur »,

« enchanté » et « possédé »), met en lumière l’intensité de l’émoi qu’il ressent parfois.

L’insistance créée par l’accumulation des participes passés (« enchanté, tourmenté et comme

possédé par le démon de mon coeur » – l. 22) vient également souligner l’état de fébrilité absolue

qui l’envahit. On comprend alors que René est en proie à une exaltation si intense qu’elle frise la

démence. Or, cette instabilité affective correspond justement à ce que Chateaubriand a luimême

décrit comme le « vague des passions » des premiers romantiques.

[Deuxième partie argumentative]

[Troisième partie argumentative]

M1_Corrigé de l’exercice d’autoévaluation 2

Écriture et littérature 601-101-MQ (60.1)

[Conclusion finale]

Nous pouvons donc confirmer que René apprivoise sa souffrance grâce à la nature qui, parce

qu’elle reflète ses états d’âme, l’engage en même temps sur la voie de la libération.

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