François-René de Chateaubriand: historien et mémorialiste romantique

Chateaubriand : historien et mémorialiste romantique

Biographie

Les M.O.T.

Chronologie de l’écriture

Contexte historique

Contenu

I - Chateaubriand et l’historicité dans les M.O.T.

1. Chateaubriand historien

Connaissance directe

Témoin qui réfléchit (mais douteux)

Ses sources

2. Les personnages historiques

Les gentils

Les méchants

II - Style et mise en œuvre : particularités par rapport au style historien classique

1. Style littéraire

1. Portraitiste

2. Faux humble, mais fidèle

3. Jugeur

4. Portraitiste

5. Au confluent de plusieurs genres

Finalement il y a un peu du pathos et du pathétique comme Corneille mais avec un autre style

2. Contenu

1. Non respect de la chronologie, brouillage des dates

2. Histoire en marge de la grande Histoire, anecdotes

3. Buts

Retrouver l’honneur des défaits

III - Chateaubriand penseur de l’histoire

1. Implication du Moi

Son Moi est historicisé

Son Moi représente les autres

2. Subir l’histoire - Faire l’Histoire

3. Théorie générale du cours de l’Histoire

Pourquoi il était pour la révolution (idéal de liberté)

Pourquoi il était contre, nécessité d’un pont

Sa conception du modèle providentiel

L’avènement littéraire

Biographie : une vie liée à l’histoire

1768 Naissance et enfance en Bretagne. Famille d’aristocrates : « Je suis né gentilhomme » Vie est intimement liée aux évènements historiques dont il a été le témoin.

Père distant ; mère très pieuse, elle demande à C. un retour à la religion : il écrira « le génie du Christianisme »

Il renonce à une carrière militaire, religieuse et courtisane

1787 : Présenté à Louis 16. C’est un royaliste légitimiste, n’aimant pas la personne du roi.

1787 et 1788 il assisté aux états généraux de Bretagne qu’il décrit comme sa première éducation politique.

1789 Révolution il a 21 ans.

1791 Avril à Janvier 92 sur les conseils de Malesherbes, s’exile en Amérique quelques mois. Il apprend l’arrestation de Louis 16 à VARRENNES (Juin 91) et pense qu’il est de son devoir de rentrer pour se battre pour le roi.

Période retracée par les livres 9 à 12

1792 Il revient en France (L’histoire des MOT débute en 1792.)

Il a connu le début de la révolution et constate le tumulte à son retour ;

(juillet 92) il s’engage dans l’armée des Princes Il sera blessé (après défaite à Thionville), malade. Il sera soigné à Gersey chez son oncle le Conte de BEDEE.

1793 s’exile à Londres où il vit une existence misérable. Obligé de déménager plusieurs fois, de changer de nom. Toute son œuvre témoigne de ce traumatisme. Mais également témoigne de la volonté de C. de dépasser la crise identitaire traversée durant son exil. Avec le recul il se rend compte que cette traversée du désert a été formatrice. Il a profité des leçons de l’adversité, et il a gagné en humanité en « partageant les souffrances des classes les plus humbles ». De l’épreuve est donc née ne nouvelle pensée du Moi au sein de l’Histoire des hommes

1797 : premier ouvrage, l’Essai historique sur les révolutions, dans la lignée du dictionnaire philosophique de Voltaire (ouvrage anticatholique). C se montre tiraillé entre différents courants. Il apprécie les libertés prônées par les lumières mais se méfie de leur radicalisme. Il tente de penser le phénomène révolutionnaire en recourant à la méthode historique comparative, (reprenant l’approche de l’Histoire, utilisée par Montesquieu).

Le passage de l’Ancien Régime à la France moderne l’obsède à travers la métaphore de la traversée du fleuve, c’est un thème majeur de sa pensée : « J’ai fait de l’histoire et je pouvais l’écrire. » ( Préface testamentaire des MOT).

Obsédé par la nécessité de comprendre l’événement révolutionnaire, nature, causes et conséquences immédiates et lointaines : conception du temps, forces dans tissu social.

1798 mort de sa mère, il va écrire le génie du christianisme

1800 Il revient France, Bonaparte est déjà célèbre

1802 Son « génie du Christianisme » plait beaucoup à Bonaparte qui compte beaucoup sur le rétablissement de la religion. .

1800-1804 Il sert Napoléon. Il démissionne au moment de l’assassinat du Duc d’Enghien

C’est un ambitieux, envieux des titres et des honneurs. Il devient ambassadeur dans plusieurs capitales européennes. C. est nommé ambassadeur à Rome.

1811 : élu à l’académie française, mais on lui interdit de prononcer ses discours anti napoléonien

1814 – Restauration - Il publie contre l’empereur De Bonaparte et des Bourbons

1822 à 1824, il est ministre des affaires étrangères sous Charles X. (avril à septembre 1822 à

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