René De Chateaubriand

Composé en Angleterre en plein exil des aristocrates, le roman René, publié en 1982 par Chateaubriand, est une autobiographie qui correspond à la première vague du romantisme en France. L’extrait « Levez-vous vite, orages désirés » met en vedette, René, qui victime de la Révolution s’est exilé en Amérique et qui raconte son histoire où l’on voit rapidement qu’il n’apprécie pas beaucoup la vie suite à des évènements malheureux. Ce mal de vivre sera le centre de l’histoire et nous essayerons de démontrer que ça concorde au « vague des passions ». Cela mettra en évidence l’instabilité affective du héros, la nature qui reflète sur son état d’âme ainsi que l’évasion comme solution à la souffrance.

En troisième lieu, René a hâte de partir pour échapper à ses vieux démons. Tout au long de l’extrait, il fait part de son besoin de partir représenté par des mots tels que « déploieras », « promenades », emporter » et « marchais » qui compose le champ lexical des mouvements et qui prouve son désir de changement. La métaphore « la saison de ta migration » (l.18) montre son besoin vital de partir. Il souhaite et a besoin d’un nouveau départ pour l’aider dans sa souffrance.

On peut également observer un désir chez le héros pour l’étranger avec des expressions du genre « au loin »(l.15), « bords ignorés »(l.16), « régions inconnues »(l.19), « dans tout pays »(l.9) qui montrent tout son intérêt pour un changement de pays. La synecdoque « Les climats lointains » (l.16) évoque l’ailleurs où tout semble si différent. Il souhaite vraiment découvrir le nouveau monde. La principale raison pour ce grand besoin de partir pour l’étranger est de fuir pour apaiser la souffrance qui le ravage.

Nous pouvons en conclure que l’extrait étudié démontre un mal de vivre associé au romantisme aristocratique du début du XIXe siècle. Nous avons pu prouver que la « vague des passions » démontre la mal de vivre de René, montré que tout comme la nature, l’état d’esprit du héros est très instable et qu’il est en attente fébrile d’une mort chrétienne. Il y aura un changement de garde rapidement qui fera que les tensions qui ont suivi la défaite napoléonienne changera ce « vague des passions » en « mal du siècle ». Comme en témoigne Alfred de Musset en 1836 avec son livre La confession d’un enfant du siècle.

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