Petite étude du roman René de Chateaubriand

René est un roman autobiographique, publié en 1802, par Chateaubriand. François-René de Chateaubriand est l’un des premiers auteurs, en France, à illustrer le mal du siècle ressenti par ses compatriotes. Au moment où il rédige René, Chateaubriand tente de démontrer que la religion peut être une solution au mal du siècle ou au dégoût de la vie ressenti par sa génération. L’extrait « Levez-vous vite, orages désirés » présente René, un aristocrate exilé en Amérique, en train de raconter son mal de vivre. Cependant, ce n’est pas cette leçon qui passe à la postérité : René et sa mélancolie deviennent des icônes du courant romantique. Le protagoniste, représentatif du romantisme, exprime ses sentiments de façon exacerbée et voue un culte à la nature.

Tout d’abord, en lisant l’extrait, on remarque que les émotions de René sont instables. En fait, ses pensées ne sont pas logiques. L’opposition « J’écoutais ses chants mélancoliques qui me rappelaient que dans tout pays le chant naturel de l’homme est triste, lors même qu’il exprime le bonheur » (vers 8-10) montre bien que René éprouve des sentiments contradictoires. Il passe subitement de la tristesse à de la joie. Il traite non seulement de la très grande souffrance des âmes sensibles en quête de bonheur, mais il écoute aussi des chants qui illustrent les beautés de la nature, les douceurs et le charme des hommes à jamais révolus. Également, l’antithèse entre deux idées « Tantôt j’aurais voulu être un de ces guerriers errant au milieu des vents, des nuages et des fantômes ; tantôt j’enviais jusqu’au sort du pâtre que je voyais […] au coin du bois »

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