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Princesse se cleves

Commentaire de texte : Princesse se cleves. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Janvier 2016  •  Commentaire de texte  •  974 Mots (4 Pages)  •  705 Vues

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Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678, la scène du bal.

Question préparatoire : cette scène vous paraît-elle plaisante ou énervante ?

Problématique sur le groupement : En quoi la représentation des personnages correspond-elle à une vision du monde et de la société ?

NB : Henri II règne de 1547 à 1559 : roi de la Renaissance, cour raffinée qui favorise les arts. Mme de La Fayette écrit plus d’un siècle plus tard (règne de Louis XIV) !  idéalisation d’une époque et d’une cour qu’elle n’a pas connues.

Marie-Madeleine de la Fayette ; fréquente grands écrivains de son temps, La Rochefoucauld, Racine, Boileau. Période du classicisme : son roman est un modèle du classicisme : bon goût, moralité, domination des passions.                  Ses particularités pour l’époque : un roman court (à l’opposé des romans fleuves de 5000 pages !) ; une analyse psychologique des personnages, notamment de son héroïne.

Autre œuvre célèbre : La Princesse de Montpensier, 1663.

Préalable à la scène : Mlle de Chartres , éduquée par sa mère dans un idéal de vertu, vient d’épouser Le Prince de Clèves, qu’elle n’aime pas véritablement mais qu’elle respecte.

Problématique adaptée : en quoi la représentation des personnages correspond-elle à une vision idéalisée de la société et du monde ?

Ou bien : en quoi cette scène peut-elle nous faire penser à un conte de fées ?

  1. Un monde de conte de fées (c’est à la même époque que  Perrault écrit ses contes).

- un monde aristocratique, le monde de la cour : le seul qui mérite qu’on en parle : cadre spatio-temporel : le Louvre, palais des rois de France ; « le jour des fiançailles » du duc de Lorraine avec Claude de France, fille du roi (évènement historique) , « le soir « , « au bal et au festin royal »; champ lexical de la monarchie , avec toujours des marques de respect de la part de la narratrice : « madame la Dauphine » répétée (et non la reine dauphine), le prince.

- un monde raffiné ; le thème du bal et les convenances : champ lex du bal et de la danse ; mais aussi de la parure, c’est-à-dire de l’apprêt. Convenances des attitudes : « révérence » de Mme de Clèves l. 15, impossibilité à M. de Namours à cacher son admiration comme il le devrait l. 15.

  1. Des héros admirables.

- une réputation qui les précède : l. 1-3 : champ lexical de la parole et de l’ouïe ; hyperboles « à tout le monde », « le lui avait peint d’une sorte », « lui en avait parlé tant de fois » ; gradation « de la curiosité, et même de l’impatience ».

- une entrée en scène remarquée de Nemours (l. 6-7 et 10) : apparaît seul parmi les danseurs qui s’écartent  sur son passage ; se révèle à Mme de Clèves qui le perçoit d’abord par le bruit, puis « se tourn[e] ».

- une beauté parfaite des deux héros: champ lex de la beauté et surtout de multiples hyperboles ; antithèse « il était difficile de n’être pas surpris de le voir quand on ne l’avait jamais vu » l. 11 : une beauté incroyable, extraordinaire.

- Le thème des regards et de l’admiration : champ lex de la vue, verbes de vision ; étonnement et admiration soulignés par le point de vue omniscient : l. 10-11, 13, 14, 30 ; noter parallélisme des sentiments réciproques l. 13 et 14.

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