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Comment la Princesse de Clèves qui se distingue par son éducation évolue à la cour ?

Dissertation : Comment la Princesse de Clèves qui se distingue par son éducation évolue à la cour ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Décembre 2022  •  Dissertation  •  725 Mots (3 Pages)  •  192 Vues

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Sujet : « si vous jugez sur les apparences en ce lieu-ci, répondit Mme de Chartres, vous serez souvent trompée : ce qui parait n’est presque jamais la vérité. »

reformulation de la problématique : Comment la Princesse de Clèves qui se distingue par son éducation évolue à la cour ?

Plan détaillé en deux parties :

  1. Une cour immorale
  1. Les jeux de cour (jeux mondains, commérages)

La cour est un lieu de commérages et de jeux mondains. ex : la scène de bal --> la Dauphine joue des deux personnages forçant la rencontre des deux.

  1. Une cour basée sur l’apparat et la luxure (décor, regard, apparat)

La cour du roman est basée sur l’apparat par notamment les jeux de regards ex : l’arrivée à la cour de la princesse « il parut une beauté à la cour » ---> Mlle de Chartres est l’allégorie de la beauté mais elle est décrite que largement et est présentée uniquement comme ça ; l’arrivée au bal dans un décor luxueux, la princesse de Clèves c’était « paré » ainsi que le duc de Nemours. Lors de la danse échangée entre le ddn et lpdc, tous les regards de la cour sont posés sur eux.

  1. L’immoralité de la cour (tromperies)

La cour est immorale, on apprend grâce à des récits enchâssés les tromperies de la cour ex : début tome 2 Sancerre apprend le lendemain de la mort de Mme de Tournon qu’elle lui était infidèle.                                       ---> Le duc de Nemours, sa réputation le précède, il est vu comme un galant et c’est en partie ce qui va pousser lpdc à renoncer à la passion avec lui à la fin du roman.

  1. En opposition avec cette cour : La princesse de Clèves
  1. Une princesse soumise à son éducation

Lpdc est en quelques sortes soumise à son éducation que lui a inculqué sa mère, éducation différente de ceux de la cour, celle-ci prône la vertu et met en garde sur le danger des passions et des hommes. Dans la scène de dénouement, elle ne se laissera pas « aveugler » par les passions « les passions peuvent me guider mais elles sauraient m’aveugler », elle est fidèle à son éducation et renonce. Elle ne trompe pas son mari aussi parce que soumise à son éducation et se distingue de la cour par celle-ci.

  1. Une princesse soumise à son mari

Elle est soumise à son mari par d’une part, le mariage arrangé à ses 16 ans qui à la mort de sa mère poursuit son éducation. Pour se retirer à Coulommiers, elle demande tjrs autorisation à son mari. L’aveu qu’elle lui fait en lui expliquant qu’elle en aime un autre est une sorte de soumission dans le sens où elle lui avoue pour se sentir « libre »

  1. Le jansénisme

Le jansénisme est un mvt religieux catholique qui se développe au XVIIème siècle, l’autrice en est proche. Selon eux, l’homme est coupable du fait du péché originel et n’a que peu de chance de rédemption. Pour obtenir le salut, l’individu doit mener une vie irréprochable et se tenir à l’écart d’une société pécheresse et superficielle (la cour). ---> Dans lpdc, la princesse tente de fuir la cour à plusieurs reprises pour lutter contre la passion et s’éloigner de la cour. ---> Dans la scène où elle renonce à l’amour avec le duc, on voit une marque de mvt jansénisme, plus rien ne l’en empêche (tous mort), elle se soumet alors non plus à une morale sociale mais à une morale intérieure, elle rend hommage à son éducation et à son mari en lui restant fidèle. Elle se retire au couvent

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