Pierre et Jean, Lecture analytique, chapitre 2

Ortet                                                                                   07/01/2016

Alexandre

1. Pierre et Jean

[pic 1]

1- Introduction :

1) Pierre et Jean est un roman de Guy de Maupassant, écrit en 1888. Ce roman appartient au courant du naturalisme, dirigé par Emile Zola. Pierre et Jean relate l'histoire de deux frères, l'un des deux, Jean, hérite seul de toute la fortune d'un ami de la famille. Dès ce moment l'histoire ce concentre principalement sur l'enquête, la réflexion de Pierre, jusqu'à ce qu'il découvre finalement une vérité qui va le faire souffrir plus encore que sa jalousie envers Jean.

2) Pierre et Jean Roland sont deux frères que tout oppose, tant physiquement que psychologiquement, ils n'ont que deux choses véritablement en communs, l'amour envers leur mère et une forte jalousie l'un envers l'autre. Après un balade en bateau, qui nous explique les différents caractères des personnages, on apprend à la famille Roland, que Maréchal, un ancien ami de la famille, est décédé et que toute sa fortune reviens à Jean.

Cet extrait est le début du deuxième chapitre, lorsque Pierre, énervé,   en colère, décide de sortir et réfléchi à ce qui pourrait être à l'origine de ces sentiments.

3)

1. Comment Pierre perçoit l'arrivé de cet héritage ?

2- Développement organisé :

I- Une promenade :

1) Pierre commence sa promenade en se dirigeant vers 'la rue de Paris, la principale rue du Havre', qui doit certainement se situé en bord de mer.

'L'air un peu frais des bords de mer lui caressait la figure'.

Il arrive ensuite à la 'place du Théâtre', puis, se sentant attiré par les lumières 'du café Tortoni', il s'avance 'lentement vers la façade illuminée', mais 'il songea qu'il allait trouver là des amis, des connaissances, des gens avec qui il faudrait causer', il fit demis-tour et  'il revint prendre la rue principale qui le conduisait vers le port'.

'En arrivant vers le grand quai', il choisi de tourné 'vers la jetée', choisissant la solitude.

Il s'assit sur un banc qu'il avait frôlait sur le brise-lames.

'Comme il frôlait un banc sur le brise-lames'.

Puis, après une grande réflexion, 'il se leva et se remit à marcher vers le bout de la jetée'.

2) Pierre commence son trajet vers 'la rue de Paris', 'éclairée, animée   et bruyante', bien qu'il soit calme et ne fais que marcher, il fait partie de cette foule.

Puis Pierre se rend devant la porte d'un café, lui aussi animé, mais à partir de ce moment Pierre ne fais plus partie de la foule énervé, il l'observe seulement.

'Il se sentit attiré par les lumières du café Tortoni'.

'Vers la façade illuminée'.

'Il songea qu'il allait trouver là […] des petits verres'.

Pierre arrive ensuite 'au grand quai', où il peut choisir la solitude ou la foule, 'il avait choisi la solitude', et de ce fait en se tournant vers la jetée il s’enfonce dans la solitude.

'Se remit à marcher vers le bout de la jetée', il est seul, comme on nous le dit plus tôt, il choisi d'être seul et, du coup, il s'enfonce dans cette jetée qui nous est comparé à la solitude.

3) Pierre éprouve une sorte de fatigue, il est 'las de marcher et dégoutté de sa promenade avant même de l'avoir faite', de plus il est à la fois énervé, mais aussi apte à une méditation profonde.

'Il avait l'esprit excitable et réfléchit en même temps'.

'Il se mit à réfléchir profondément'.

Il est cherche aussi 'd'où lui venait cet énervement , ce besoin de mouvement sans avoir envie de rien, ce désir de rencontrer quelqu'un  pour ne pas être du même avis, et aussi ce dégoût pour les gens qu'il pourrait voir et pour les choses qu'ils pourraient lui dire'.

...