Paul Eluard : Le rêve

Les Mains libres, est un recueil de Man Ray et Paul Eluard qui est paru en 1937. C’est une collaboration entre ses deux artistes, puisqu’il est constitué de dessins illustrés de poèmes. Ils appartiennent au mouvement surréaliste. C’est donc pour cela que les deux hommes s’adonnaient à l’écriture automatique, ils faisaient aussi des exercices de cadavres exquis, activé qu’aimaient les surréalistes. Cela permettait à leur inconscient de s’exprimer librement. Man Ray disait : « Le matin, quand je me réveille, si j’ai fait un rêve, je le dessine tout de suite. Beaucoup de dessins des Mains libres sont des dessins de rêve.» On peut donc à présent se demander, quel est la place du rêve dans ce recueil. Pour cela nous allons tout d’abord voir, que le rêve à une place importante puisque c’est un thème de prédilection des surréalistes, puis nous verrons la présence d’une nature onirique.

Le surréalisme étant le mouvement littéraire de ce recueil, on y retrouve les thèmes de ce dernier, comme le désir, la femme la folie ou encore le rêve. C’est ce dernier qui nous intéresse. En effet c’est un des thèmes les plus importants du recueil. On le trouve tout d’abord dans le poème éponyme, « Rêve » en effet ce dessin a été créé en état de semi conscience, c’est une création automatique. On peut plutôt considérer cela comme un cauchemar On peut remarquer une date ans le dessin on peut aussi voir un train dans le ciel, qui rompt la réalité du paysage, et dans le texte on peut voir une inversion des codes temporels avec ‘’petit jour, je rentre’’ on peut aussi voir la torsion de la réalité avec ‘’ la tour Eiffel est penché, les ponts tordus’’. On peut voir ce thème aussi dans le poème « les amis », ou l’auteur décrit une amitié tellement solide, que les personnes n’unissent dans les images de leurs rêves, on peut le voir avec la citation ‘’ceux qui dorment chacun de leurs côtés, séparé par des murs immondes verrouillés intouchables, sont réunis par les images commodes que le monde extérieur leur a données d’eux-mêmes’’

Nous allons maintenant voir la présence d’une nature onirique. Man Ray et Eluard, choisissent parfois de représenter la nature de façon un peu plus différente que la réalité. Dans ‘’feu d’artifice’ Man Ray choisit de représenter une simple fleur en une sorte de bouquet de feux d’artifices, ce qui crée une image douce, qui peut faire rêver. Dans ‘’Paranoïa’’ la citation ‘’ entendu parler de certains poissons/Voisins de la terre’’ nous donne l’impression d’une évocation de sirène. Une sirène étant une créature mystique, plus imaginaire. Ensuite dans ‘’la plage’’, on retrouve le dessin d’une femme, qui commence à ne faire plus qu’un avec l’île, et donc avec la nature. Pour terminer dans ‘’l’angoisse et l’inquiétude’’, on peut retrouver le rêve, avec une déformation de la nature, car la main de l’homme est ici transpercée par une fougère.

Nous avons pu voir dans notre étude, que le thème du rêve avait une place très importante dans le recueil, puisque c’est l’un de thèmes principaux des surréalistes. On le retrouve dans les dessins, ou encore dans les poèmes, puisque les deux artistes, Man Ray et Eluard, utilisaient par exemple l’écriture automatique. On peut voir ce rêve

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