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Papas05

Dissertation : Papas05. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Décembre 2015  •  Dissertation  •  1 211 Mots (5 Pages)  •  586 Vues

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Non, il n’est pas juste de dire que la vision de la famille est semblable dans les œuvres de Ducharme et de Roy. À première vue, les œuvres de Ducharme et Roy présentent la famille d’une manière différente par la structure et la taille ou la composition des familles. D’une part, chez Ducharme, la petite famille est constituée du père de religion juive, de la mère de religion catholique et de deux enfants. Les parents se sont mis d’accord pour partager leurs enfants. En effet, au début de l’œuvre l’avalée des avalés, Bérénice, le jeune protagoniste de l’œuvre  explique le contrat que ses parents se sont fait avant leur union : «premier rejeton, Christian est à Mme Einberg, et Mme Einberg l’emmène à la messe. Second et dernier rejeton, je suis à M. Einberg, et M. Einberg m’emmène à la synagogue» (p.12). L’utilisation du «je» indique la présence du narrateur sujet. Ce qui souligne le caractère subjectif du récit. De plus, La littérature contemporaine laisse de plus en plus de place au langage familier. Ce qui explique l’utilisation du mot «rejeton» employé par le jeune narrateur.

D’autre part, chez Roy, dans  la famille sur laquelle se concentre l’histoire, les deux parents sont catholiques. C’est une grande famille qui attend l’arrivée du onzième enfant qui va bientôt naitre. Lors d’une rude journée passé à trouver un logement, Rose Anna décrit sa famille au seigneur : «Notre- seigneur. J’ai eu onze enfants. J’en ai huit qui vivent et trois qui sont morts en bas âge, peut-être parce que j’étais déjà trop épuisée. Et ce petit-là qui va naitre, notre seigneur, est ce qu’il sera pas aussi chétif que les trois derniers». (p.113). l’utilisation de la juxtaposition pour  lier l’idée gradation dans un ordre descendant de «onze», «huit», «trois» a «petit» donne plus de précision sur le nombre d’enfants que comprend cette grande famille. Dans les années 1940, La religion catholique encourage les québécois à avoir plusieurs enfants. La famille illustrée par Roy est donc représentative de l’époque dans laquelle elle se situe.

Bref la structure des familles  différencie la manière d’aborder la famille chez Ducharme et chez Roy.

Cependant, les deux œuvres présentent la famille de la même manière en ce qui a trait à la relation mère fille. On peut observer que la relation mère fille n’est pas bonne dans les deux œuvres. D’abord, chez Ducharme, la jeune protagoniste de neuf ans est révoltée contre sa mère. Au chapitre 5, cette dernière prend la résolution de ne plus aller vers sa mère. Après plusieurs tentatives de rapprochement vers sa mère à la recherche de l’affection sans succès. Elle a le sentiment que sa présence auprès de sa mère est nuisible. Elle en a assez et prend la décision de ne plus aimer sa mère et de mener sa vie toute seule: «Maintenant, c’est fini, Je ne l’aime plus. Je n’allais pas passer ma vie à me faire repousser  comme si je puais. Je me débrouillerais toute seule» L’utilisation de la comparaison «comme si je puais» montre qu’elle se compare à  une odeur nauséabonde. Et l’emploi de l’adverbe de temps maintenant montre sa détermination de s’éloigner de sa mère. La littérature de années 1960 à 1980 connait de grand changement. On a le droit décrire ce qu’on veut. C’est ce qu’on appelle le refus global. il y va y avoir le développement des maisons d’édition c’est aussi l’âge de la parole. Les enfants s’exprime et revendique la place qui leur revient dans la famille c’est le cas de Bérénice.

Puis chez Roy, il y a florentine l’aine de rose Anna qui se révolte contre sa mère. Elle  n’arrive pas à se confier à sa mère.  En effet, la jeune florentine vient d’apprendre que son amoureux est  parti sans laisser d’adresse. Désemparée, celle-ci retourne chez elle dans l’espoir de trouver réconfort auprès de sa mère. Mais : «florentine devant elle ne desserrait pas les lèvres. Des larmes montaient à ses paupières, brulantes de révolte .et voilà donc ce qu’elle était venue chercher auprès de sa mère : des malheurs si grands et si nombreux qu’elle sentit s’étouffer en elle les dernières lamentables velléités d’espoir» (p.300). Hyperbole

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