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"Où on va, papa?" de Jean Louis Fournier

Fiche de lecture : "Où on va, papa?" de Jean Louis Fournier. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Mars 2017  •  Fiche de lecture  •  1 597 Mots (7 Pages)  •  4 601 Vues

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Fiche de lecture

        L’ouvrage que je vous présente est « où on va, papa ? » de Jean-Louis Fournier aux éditions Stock.
Le 20 aout  2008, Jean-Louis Fournier  publie le roman « où on va, papa ? » dans lequel il décrit sa relation avec ses deux fils handicapés. Ce livre reçoit le prix Femina cette même année.

        Ce livre m’a été conseillé par ma formatrice. L’histoire de ce  récit est réelle. Jean –Louis Fournier l’a écrit pour ses deux enfants handicapés.  Il parle  du handicap physique et mental et nous livre d’une façon assez surprenante et intéressante, sont histoire.

Cela m’a permis de faire un lien avec le public de l’établissement ou je travaille.

C’  est le père de trois enfants : les deux premiers sont des garçons, Mathieu et Thomas qui sont handicapés physique et mentaux. Le troisième, une fille, Marie,  sans handicap. Peu de temps après la naissance, la mère  quitte le foyer.

Il raconte avec beaucoup d’humour noir: la joie de la première naissance la découverte du handicap,  la joie de l’arrivée du deuxième enfant en espérant qu’il ne soit pas lui aussi handicapé « Il paraît que les malheurs arrivent à ceux qui n’y pensent pas. Alors, pour que ça n’arrive pas, on n’y a pensé … ». Malheureusement,  le destin en a convenu  autrement.

L’auteur nous décrit  aussi la culpabilité qu’on peut ressentir  face au handicap physique et mental. Il fait ressortir à travers son récit le regard que peuvent avoir les autres, l’incompréhension, l’indifférence, le jugement. Il nous démontre que si on peu rire des bêtises ou des maladresses d’un enfant « normal » on peut le faire aussi pour une personne handicapée  sans que ce soit de la méchanceté. Il s’agit d’une  relation  ordinaire entre deux personnes.

        

Dès les premières pages, Jean-Louis Fournier, nous fait rentrer dans l’histoire et donne le ton en nous parlant du cadeau qu’il aurait, à plusieurs reprises, aimé offrir à ses enfants pour Noël. Un livre « tintin » en pensant pouvoir en parler avec eux. Il sait pertinemment qu’ils ne save  pas lire et qu’ils ne saurons  jamais lire. Il a besoin de s’évader de sa réalité et s’imagine avec des enfants  « normaux ».

        L’auteur, traite le handicap avec humour, tendresse et humilité.  De sa place de père, avec ses rêves déçu, il s’adapte et prend la décision d’en rire plutôt que d’en gémir pour faire face.
(Page 43)
« Tu n’a pas honte, Jean-Louis, toi, le père, de te moquer de deux petit mioches qui ne peuvent pas se défendre ? Non. Ca n’empêche pas les sentiments. »
L’AMP doit savoir faire aussi preuve d’humour, sans manquer de respect à la personne qu’il accompagne. Celle –ci se sentira considérée. Comme l’auteur le dit dans son livre, ce n’est pas parce qu’on est avec une personne handicapée qu’il ne faut pas rire et seulement  être triste.
J-L Fournier nous parle aussi d’une chose importante « la patience ». Les répétitions sont accentuées chez la personne qui a un retard mental et qu’elle n’assimile pas les informations ou les réponses. Ex : le titre du livre « 
ou on va papa ? » Mathieu répète inlassablement cette question, comme un refrain. De même lorsqu’il  jette son ballon et va chercher ses parents pour qu’ils  lui récupèrent car il ne peut pas le faire tout seul. Et qu’il répète ce comportement  des dizaines de fois dans la journée. Comment ne pas perdre patience !

L’AMP doit se garder d’être indifférent, de juger, et surtout de « déconsidérer » la personne handicapée. Ne pas avoir le comportement de l’entourage malveillant de Jean-Louis,  le parrain de Thomas qui ne lui donne plus de cadeaux parce qu’en grandissant son handicap c’est révélé. (Page 33).


L’AMP doit se comporter comme la bonne qu’ils avaient  pour s’occuper des enfants.  Josée, pleine de bon sens, sans faiblesse, sans attendrissement excessif, savait les rudoyer quand il le fallait, elle les aimait beaucoup. Quand ils faisaient des bêtises, elle leur  disait
« « mais vous avez de la paille dans la tète ! » C’est le seul diagnostic juste qui n’ait jamais été fait. » (Page 43).  « Elle se comportait avec eux comme avec des enfants normaux »
En tant qu’accompagnants,  nous devons faire preuve d’empathie, Nous mettre, en quelque sorte, à la place de la personne handicapée. Imaginer à quoi elle peut penser, comment elle peut percevoir le monde. Tel le Père qui cherche à appréhender le mode de pensée de Thomas lorsqu’il  regarde les lettres des livres « il doit croire que ce sont des dessins, des tout petits dessins qui ne représente rien » (page 53). Il fait la comparaison avec  son propre regard devant des Hiéroglyphes.

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