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Olympe de Gouges Zamore et Mirza

Commentaire de texte : Olympe de Gouges Zamore et Mirza. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mai 2022  •  Commentaire de texte  •  1 286 Mots (6 Pages)  •  2 773 Vues

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Zamore et Mirza est une œuvre écrite par Olympe de Gouges en 1784, c’est un drame en trois actes. Cette pièce décrit la vie de deux esclaves vivant pendant la sombre période de l’esclavage.

Olympe de Gouges est un des piliers fondateur du féminisme. Elle est née le 7 mai 1748 à Montauban, en France, elle est morte le 3 novembre 1793 sur la place de la Révolution à Paris, guillotinée. Elle a vécu dans un milieu bourgeois et a reçu une éducation de qualité. Madame de Gouges est une autrice dramaturge et philosophe connue au niveau mondial, et ce encore aujourd’hui. Son œuvre la plus célèbre : « Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne » lui causera la mort. Elle est une femme de lettres, très attirée par le théâtre français. C’est aussi une militante anti-racisme et anti-esclavagisme. L’emblème du féminisme (Olympe de Gouges) est devenue une femme de lettres en fréquentant les cafés de la haute bourgeoisie.

Zamore et Mirza est une des œuvres principales d’Olympe de Gouges, c’est un livre qui traite de l’esclavage. L’histoire raconte le drame de Zamore et de sa bien aimée Mirza, fuyant leur destin funeste en tant qu’humains « rouges ».

Cette scène remplie t’elle les fonctions de la scène d'exposition ?

Nous le saurons en étudiant le début de ce livre.

I.Cette scène suscite-t-elle l’attention du public ?

a. Une scène émouvante qui lutte contre le racisme.

Dans ce texte, nous remarquons que les points d’exclamations sont beaucoup utilisés pour montrer le désespoir des deux personnages Zamore et Mirza, avec par exemple : « Mère Bienfaisante ! » (l.37) ou alors « Moi te laisser périr ! » (l.29.), les hyperboles sont elles aussi beaucoup utilisées. Beaucoup de questions sont posées, parfois rhétoriques. On apprend dans la didascalie en début de texte que les deux personnages se trouvent sur une île déserte entourée de rochers, près d’une forêt dite « impénétrable» et qu’une cabane se trouverait sur un des côtés de l’île accompagnée d’un verger.

On apprend aussi que les deux personnages sont fait esclaves par un pays européen. Et que celui-ci n’est pas français : « autant que je puis en juger il est français » dit Zamore avec (on peut supposer) un ton soulagé. Il est triste car ce bateau s’est brisé sur la côte et suppose qu’il n’y aurait aucun survivant : « personne de l’équipage ne s’est sauvé » (l.10-11). On ne sait pas si ce bateau est rempli d’esclaves et s’il aurait été coulé de force avec ces pauvres humains à l’intérieur pour toucher une assurance. C’était une pratique courante à l’époque.

Les deux personnages sont pitoyables, ils sont tout deux sur une île déserte, remplis de désespoir. Le mot « Hélas ! » est utilisé 2 fois. On peut retrouver le champs lexical de la mort, ce qui informe le lecteur de la situation de non retour à laquelle sont confrontés les deux personnages principaux.

Dans ce texte, le sentiment de pitié est renforcé afin que le lecteur puisse le ressentir envers les personnages. Ainsi, Zamore et Mirza parlent de « Dieux » et de « Mère Nature ». Ce qui ressemble fortement à une prière ou à une demande de présomption d’innocence. L’expression « Dieu reconnaîtra les siens » peut nous aider en une meilleure compréhension de cette partie. Soit, Zamore demande une reconnaissance de son innocence à ses Dieux (car le x est présent) et à Mère Nature, ce qui nous montre aussi qu’il n’a pas cédé à la christianisation de l’Europe soit il s’adresse aux hommes blancs qui se prennent pour des dieux. Il nous fait comprendre que comme les « dieux humains » le pensent coupables, ses Dieux l’innocenteront car eux seuls connaissent la vérité.

Dans ce texte, Mirza fait une remarque très intéressante : « les Européens et les habitants ont-ils tant d’avantage sur nous, pauvres esclaves ? Ils sont cependant fait comme nous : nous sommes des humains comme eux » (l.41-44) ce qui montre que l’auteure Olympe de Gouges donne son avis sur l’esclavage de manière indirecte. A l’époque et d’un point

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