Notre réalité, une fiction?

Rony Junior Riché                                                                                      Groupe:00001

Notre réalité, une fiction?

Résumé:

Nancy Huston, en visite dans un établissement carcéral , animant une activité de lecture, reçoit une question plutôt intéressante : «A quoi ça sert d’inventer des histoires, alors que la réalité est tellement incroyable?», posée par une détenue qui assistait au club de lecture. C’est a cette question qu’elle tentera de répondre dans son essai en remettant l’être humain et tout ce qu’il créa en question. Proposant que l’être humain afin de donner un sens à sa vie, aurait fabriquer une histoire gigantesque, une fiction, allant de la religion jusqu’à la société et traditions qui l’entoure, en utilisant des exemples aux thèmes de la guerre et de l’amour, afin d’expliquer «le pourquoi». Pourquoi selon elle, nous  avons créer une si grosse fiction qui nous habite et nous entoure jours après jours depuis aussi longtemps que l’on puisse se l’imaginer. Aussi, Nancy Huston partage avec ses lecteurs, la raison pourquoi la littérature et la lecture est si importante.

Critique:

Somme toute, j’ai apprécié la lecture de l’essai « l’Espèce fabulatrice » de Nancy Huston. La lecture de ce livre m’a parue plutôt brève et intéressante grâce à sa façon dont  elle a bâti son texte, la structure de son essai. Tout d’abord, l’auteur  débute son texte par un questionnement, assez banal à première vue, mais qui prendra beaucoup d’ampleur tout au long de son essai. Par la suite, paragraphe après paragraphe, elle répond à la question en utilisant différentes techniques: des exemples, des histoire fictive et des éléments de sa vie personnelle, afin de monter sa thèse au sujet de l’importance des histoires et de la littérature dans l’humanité. Du début à la fin de son essai, Nancy Huston a réussi à conserver mon attention grâce à cette structure qui ne cesse jamais de fournir des réponses et des retours subtiles à la question principale. Son livre est en sorte, une seule et grande explication. Finalement, à l’aide de toutes ses éclaircissements fournis dans les chapitres suivant le questionnement, l’auteur arrive donc à une conclusion, qui contribue à nourrir mon attention et qui réussit à combler mon appétit de réponse. Enfin, l’essai était une réponse dans son entièreté.

De plus, le titre de l’oeuvre n’est pas dépourvu de sens, au contraire une analyse de celui-ci nous démontre en fait, la ligne directrice et le principal sujet de l’essai qui va suivre. Tout d’abord, je crois qu’il est important de commencer par examiner le mot «Espèce», on le retrouve commençant par une lettre majuscule, même si originalement il n’est pas écrit de cette façon. Ce procédé ajoute un sens tout à fait recherché par l’auteure à ce mot tout à fait normal, il cherche à démontrer  l’importance de l’espèce étudiée dans cet essai; l’être humain. Ce procédé vient créer une distinction entre tous les autres espèces et celle étudier afin de montrer qu’elle est la seule espèce fabulatrice. Ensuite, l’étude du mot fabulatrice est aussi bien intéressante afin de bien comprendre l’intégralité du titre. Fabuler c’est la capacité de s’imaginer des histoires fictives et se les présenter comme la réalité pour donner du sens a leur vie, une faculté seulement possible à l’être humain selon Nancy Huston. On peut donc dire, qu’elle présente ces deux termes comme dépendant chacun de l’autre, l’être humain à le besoin de donner du sens à sa vie, mais le sens à besoin de l’être humain pour exister.

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