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Dissertation Est-il plus efficace de défendre une cause ou de dénoncer une injustice à travers une fiction ou à travers une argumentation ?

Dissertation : Dissertation Est-il plus efficace de défendre une cause ou de dénoncer une injustice à travers une fiction ou à travers une argumentation ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Avril 2016  •  Dissertation  •  622 Mots (3 Pages)  •  5 623 Vues

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Sujet : Est-il plus efficace de défendre une cause ou de dénoncer une injustice à travers une fiction ou à travers une argumentation ? Vous répondrez à cette en prenant appui sur le corpus proposé.

L'esclavage est un sujet très controversé. Au XVIIIè siècle, les auteurs contemporains membres des Lumières se sont exprimés chacun à leur manière : certain ont préféré une argumentation alors que d'autre ont laissé parler leur imagination pour défendre une cause ou dénoncer une injustice. Lequel de ces procédés est le plus efficace ? Dans une première partie, nous étudierons les arguments qui permettent de défendre une argumentation puis dans une seconde partie, nous étudierons les arguments en faveur de la fiction et pour finir nous synthétiserons chacune des idées avant de conclure.

Une argumentation permet tout d'abord de donner son avis sur un sujet donné sans fioriture. Condorcet par exemple est radicalement contre l'esclavage et donne son point de vue au travers d'arguments. Il n'invente aucun personnage, il présente tout simplement les faits tels qu'ils sont.

De la même manière, une argumentation ne laisse place a aucune manipulation ou a aucune exagération comme on peut en lire dans les romans. Le lecteur est libre d'avoir son avis, l'auteur expose simplement le sien au travers d'arguments qu'il pense incontestable. Bien qu'un auteur puisse choisir d'aborder le sujet qu'il traite sous un autre angle en utilisant l'ironie par exemple comme le fait Montesquieu.

Ce procédé qu'est l'argumentation amène forcément à un débat entre les opposants et les défenseurs de cette idée. Au XVIIIè siècle, la noblesse est en partie favorable à l'esclavage mais il peut être intéressant de confronter les idée des défenseurs et des réfractaires en lisant des textes qui sont a l'opposer de nos idées et d'en débattre ensuite.

En parallèle, écrire une fiction permet au lecteur de s'identifier plus facilement. Dans Candide, Voltaire fait le récit du nègre de Surinam. Lorsqu'il dit « Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main... » (ligne 7/8), il ne peut le faire que dans la peau d'un esclave.

Le récit de fiction amène le lecteur à se faire sa propre opinion. Nous garderons le même exemple que précédemment. Dans cet extrait qui va de la ligne 5 à 19, le lecteur peut se faire sa propre idée au travers de celle de l'auteur il est ainsi amener à décider de lui même s'il est pour ou contre l'esclavage.

Et la fiction suscite avant tout une émotion que l'argumentation ne peut procurer. L'extrait du nègre de Surinam dans Candide suscite une compassion ou de la pitié. Ainsi la fiction amène aussi à réfléchir sur les conséquences.

En poussant la réflexion, nous constatons que la fiction permet de mettre perspective une idée jusqu'alors peut-être floue ou incomprise comme l'esclavage dans Candide, c'est quelque chose qu'il faut décrire pour le comprendre.

Alors que l'argumentation permet de défendre une cause ou dénoncer une injustice grâce à des arguments rationnels basés sur la raison comme Condorcet. Montesquieu qui lui a choisit l'ironie

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