Nadja d’André Breton et Les Mouches de Jean-Paul Sartre

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Student Name : NUNDLALL Tejasvi Nuvish Raj

Student ID : 201601499

Program : BA(Hons) French

Year 3 Semester 1

Cohort 8

Module Name : Littérature du XX/XXIème siècles (OUba014312)

 Tutor: Dr Davina Ittoo

Date of submission : 27th April 2019

2. Etudiez la notion de « liberté » dans Nadja d’André Breton et Les Mouches de Jean-Paul Sartre.

La liberté est l’une des aspects majeurs de Nadja d’ André Breton et Les Mouches de Jean-Paul Sartre. André Breton  est le chef de file du surréalisme. Nous pouvons voir la notion de liberté en se basant sur le surréalisme. Le surréalisme propose une conception sévère contre la raison et la logique. Il exige de se libérer de l'enchaînement psychologique et physique. La notion de liberté dans Nadja peut être vue par l’hasard objectif et la condition de la femme qui est traitée comme un objet.

L’hasard objectif s’agit de donner libre cours à l’imagination et de réaliser la liberté d’esprit.  L’hasard objectif nous force à se prolonger en soi pour dégager l’imagination de la contrainte logique. Il faut donc avoir une idée interne qui se réalise par le moyen d’une manifestation externe. Nous verrons que la rencontre de Breton avec Nadja n'est pas hasardeuse mais un hasard objectif.  Breton avait un désir notamment ; " j'ai toujours incroyablement souhaité de rencontrer la nuit, dans un boît, une femme belle et nue, ou plutôt, un tel souhait une fois exprimé ne signifiait plus rien .Je regrette incroyablement de ne pas l'avoir rencontrée .Supposer une telle rencontre n'est pas si délirante, somme toute il se pourrait ". Ce désir libre qui est dans son inconscient, est la matière première d'une rencontre objective qui arrivera plus tard. Nous voyons qu’avec cette imagination libre que Breton formule dans son esprit va lui mener à la rencontre avec Nadja. Ainsi cela nous montre l’aspect de la liberté de penser.

Nous voyons que la femme est traitée comme un objet dans Nadja d’André Breton. Elle n’a pas de liberté car nous voyons une certaine dépendance de sa part sur l’homme.  Nadja  n'est responsable ni de ce qui lui arrive ni de sa maladie car elle souffre de la douleur infligée par les hommes malhonnêtes et profiteurs.  Breton avance que «Il est impardonnable que je continue à la voir si je ne l'aime pas. [ ... ] Il serait impardonnable aussi que je ne la rassure pas sur la sorte d'intérêt que je lui porte, que je ne la persuade pas qu'elle ne saurait être pour moi un objet de curiosité, comment pourrait-elle croire, de caprice Que faire?» Nous constatons que Nadja est victime de sévères déceptions sentimentales qui minent ainsi son équilibre mental.  Elle est a la merci des hommes ainsi privée de sa liberté.

Nadja est la proie de violence. En raison de sa condition précaire, de sa fragilité et de sa naïveté, Nadja devient la victime de violence physique. On voit cela quand Breton avance « Une histoire de coup de poing en plein visage qui avait fait jaillir le sang ». Nadja ne peut être autonome, épanouie et indépendante, car elle est femme. Elle est donc incomplète sans homme, plus précisément sans Breton. Elle ne peut survivre sans son apport financier, sa protection, sa stabilité et son amour. Ainsi nous constatons un manque de liberté chez Nadja.

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