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Littérature comparée

Dissertation : Littérature comparée. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2018  •  Dissertation  •  1 408 Mots (6 Pages)  •  772 Vues

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 Sujet n°1:

La mondialité d’un fait intellectuel ou culturel, c’est la littérature, par conséquent, la littérature comparée. En effet, la littérature est le commencement du monde, car il est écrit : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu », Jean 1-1 ; « Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut », Genèse 1-3, confère la Bible. Etant l’un des foyers de la littérature primordiale, la Bible évoque un fait historique, mais aussi intellectuel, en ce sens qu’il, s’inscrit dans méthode de la traduction et de l’interprétation des textes sacrés; à l’instar de Daniel, qui avait le renom d’avoir un esprit supérieur, de la science et de l’intelligence, la faculté d’interpréter les songes, d’expliquer les énigmes et de résoudre les questions difficiles. Ce dernier interpréta les écrits du bout de la main qui apparut au roi babylonien lors d’un festin. (Daniel chapitre 5). C’est de l’exégèse. De même, l’exhortation alchimique sur le travail, reprise par bon nombre d’églises chrétiennes, « prie et travaille ! Travaille et prie », suscite à l’homme un esprit de recherche, c’est-à-dire, lier l’utile  à l’agréable. C’est pourquoi,  Antoine YILA estime que, toute civilisation productrice d’écriture est productrice de littérature. Et toute civilisation productrice de littérature est par le fait même, mémoire de l’écriture et écriture de la mémoire ; mémoire de la littérature et la littérature de la mémoire.

Sujet n°2 :

        L’homme n’est pas fait pour être seul. La coopération, l’entraide mais aussi, le fait de partager le sentiment d’exister, lui pousse vers ses semblables. Aussi la littérature comparée, justement s’inscrit dans cette logique. C’est pourquoi, l’on pense que « la littérature comparée est une mondialisation de la littérature ». Cette assertion renvoie en quelques sortes à la question de savoir ce que littérature veut dire, de même la littérature comparée. Question qui relève du caractère intrinsèque de la littérature comparée en particulier, et de la littérature en générale. Ainsi, nous nous posons la question suivante : la littérature comparée rend-elle géographiquement mondiale la littérature ?


D’emblée, pour rendre fluide notre étude, il serait préférable d’élucider le concept de «
mondialisation de la littérature». En effet, la mondialisation de littérature, c’est le cosmopolitisme littéraire, c’est universaliser la littérature, en d’autres termes, la vulgariser.   Or, l’on ne peut parler de littérature comparée sans parler de la littérature générale. En effet, la littérature est un macrocosme au sein duquel sont nichés plusieurs microcosmes, dont la littérature comparée. De même, la littérature  est restitution du monde sous forme d’idéogrammes, la littérature comparée dont elle est la matrice est restitution idéographique et comparée du monde, d’après Antoine YILA. Ici, l’on pourra dire que c’est le «rapport père-fils, fils-père ou rapport mère-fille, fille-mère ». Pour être plus explicite, nous faisons recours à une anecdote ecclésiastique, sinon biblique. En effet, comme on dirait de Jésus, qui est le messie envoyé par le Maitre de l’univers, Dieu le père. Jésus a fait la volonté du Père, l’a présenté aux peuples, au monde. C’est pourquoi, il dit celui qui a le fils, a le père. Il en est de même de la littérature et de la littérature comparée. Car la littérature part d’un tout pour une constellation, et, la littérature comparée part d’une constellation pour un tout. Outres le concept de « rapport père-fils, fils-père ou mère-fille, fille-mère». Ne dit-on pas que tel père tel fils ? La littérature (le livre), est miroir du monde, lumière. Lumière par quoi se dissipent ces pires ténèbres que sont les aprioris, le mépris, et l’ignorance, l’obscurantisme. Donc, la littérature se conçoit comme ce par quoi l’homme se refuse d’être « un loup pour l’homme ». C’est dans même perspective, Maurice BARDECHE, dans le préface et commentaire, dans le LIVRE de POCHE, Les trois contes de FLAUBERT, dit « HERODIAS, même, retour de barbares, cirque fermé comme une arène par les montagnes de Judée,(…),nous ouvre les vannes d’une autre rêverie, celle qui nous entraine vers la découverte de l’animal humain, tel qu’il est lorsqu’il n’a pas été rodé par les civilisations qui polissent et émasculent ».

Par ailleurs, la littérature comparée est animées par un esprit, et cet esprit, c’est alternance, l’alternance, c’est l’amour. L’amour de soi, de ce que l’on a, de ce que l’on est…, c’est aussi l’amour de l’autre ; ainsi pour paraphraser Descartes : « je pense donc je suis », l’on pourrait aussi dire selon l’enseignant chercheur Antoine YILA « je compare donc je suis ». La littérature comparée pense le monde, revisite le monde, s’interroge sur le monde, le monde qu’elle créé, le monde qu’elle façonne, le monde qu’elle fascine. Néanmoins, la littérature comparée est « démarche vers autrui et étude de la démarche vers autrui », quête d’altérité, élan vers l’adhésion à autrui, adhésion à et avec l’Autrui. Voilà pourquoi, déclare Tzvetan Todorov : « nous c’est les autres, les autres c’est nous ». De même Etiemble  dans son fameux ouvrage intitulé Pamphlet Comparaison, a résumé tout ce qu’on peut dire de la littérature dans une formule titre : la littérature comparée c’est l’humanisme.  Appelée parfois, science comparative de la littérature, la littérature comparée, selon le bilan définitionnel de Pierre BRUNEL, Claude PICHOIS et d’André-Michel ROUSSEAU, est l’art méthodique, par la recherche des liens d’analogie, de parenté et d’influence, de rapprocher la littérature des autres domaines de l’expression, ou de la connaissance, ou bien, les faits et les textes littéraires entre eux, distants ou non dans le temps ou dans l’espace, pourvu qu’ils appartiennent à plusieurs langues ou plusieurs cultures. En effet, par cette définition, nous avons le critère de voyage, c’est-à-dire, aller au-delà des frontières. Dans cette même optique, Madame de Staël dit « je ne me dissimule point que je vais exposer, en littérature comme en philosophie, des opinions étrangères à celles qui règnent en France ;(…). Car nous n’en sommes pas, j’imagine, à vouloir élever autour de la France littéraire la grande muraille de Chine,… ».  À l’instar du personnage biblique, Jésus-Christ, pour mener à bien sa mission, a eu besoin des disciples, il en est même de la littérature comparée, qui est pluridisciplinaire, interdisciplinaire, interculturalité, multiculturalisme, en fait, elle se nourrit de plusieurs disciplines, ce qui lui donne caractère ou le critère humanisme. D’où, la mondialisation de la littérature.

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