Les liaisons dangereuses, Cholderlos de Laclos

Les liaisons dangereuses, Cholderlos de Laclos

Introduction :

Roman épistolaire écrit au XVIIe siècle par Cholderlos de Laclos, les liaisons dangereuses a choqué le public par son ton libertin et immoral. Cet extrait est l’incipit de l’œuvre, la première lettre envoyée par Cécile Volanges à son amie du couvent Sophie. Elle y expose ses pensées intimes et nous y découvrons une jeune fille innocente, ingénue et fragile, mais aussi avec un sens de la mise en scène théâtrale.

Cécile a quinze ans, elle sort tout juste du couvent pour se marier, malgré son âge celle-ci à in caractère enfantin qui est renforcé par sa façon d’écrire : elle écrit au fil de ses pensées sans réfléchir au répercutions de plus son vocabulaire n’est pas riche, d’autant plus que son style de phrases est enfantin : dans la plupart de ses phrases il y a la répétition d’une même conjonction « et ». Cécile est innocente pour l’unique raison que le couvent ne lui a appris qu’à être une bonne femme ; elle ne sait pas ce qu’est l’amour ce qui lui causera quelques problèmes lorsqu’elle apprendra qu’elle aime le chevalier de Danceny par Mme de Merteuil. Cécile s’ennui, rêve, songe, et a des préoccupations futiles/monotones (ex : harpe, bonnets, pompons, rêve de son mariage, etc..,), elle a des rêves de petite fille (mariage) ; La manière dont Cécile parles des autres personnages renforce son côté ingénu : « maman »,

• ma chère amie », « ma Sophie », sa façon de parler est possessive : on retrouve toujours ce langage enfantin. Cécile se vante du fait qu’elle possède des choses d’adulte « j’ai une femme de chambre à moi ; j’ai une chambre et un cabinet dont je dispose, et je t’écris à un joli secrétaire dont on m’a remis la clef » (on retrouve dans cette phrase un pléonasme ainsi qu’une énumération, elle est aussi très naïve : « un jour lorsque je me préparais, un homme est venu et m’a demandé mon pied […] j’ai cru que ce serais l’homme que j’allais épouser mais c’était juste le cordonnier ».

Cécile raconte son emploi du temps avec un sens de la mise en scène théâtrale : les marqueurs temporels sont nombreux et sa journée est détaillée ; Cécile est un personnage risible (exemple lorsqu’elle confond le cordonnier avec son futur mari) « Elle riait », « Tu vas te moquer », « Maman est partie d’un éclat de rire ». Tout le monde rit de Cécile, de sa naïveté, elle est vulnérable (fragile). Tout le paragraphe de la lettre de Cécile est rempli de quiproquo, de rire et de bonne ambiance ce qui fait d’elle une très bonne conteuse on peut ainsi en déduire qu’elle a le goût des histoires bien racontées

On peut donc en conclure que Cécile est jeune, innocente, fragile, naïve et ingénue ; mais elle est aussi très bonne conteuse

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