Les francais sont-ils présenté de la même façon ?

Argument principal 1

À première vue, chez Cartier et Lahotan, les français sont présentés de façon similaire, car on y voit une relation de dominant/dominé entre les français et les Amérindiens.

Sous-argument 1.1

Sous-argument 1.2

D’abord, dans l’extrait de Voyages en Nouvelle-France, de Jacques Cartier nous pouvons voir que les français sont en position de supériorité par rapport aux Amérindiens.

Dans le même ordre d’idées, Lahotan aussi présente les Français comme étant supérieurs aux Amérindiens qui vivent comme des sauvages.

Illustration 1.1

Illustration 1.2

[...]il nous fit une grande harangue, nous montrant ladite croix[...]. Et après qu’il eut fini sa dite harangue[...]. Et nous firent signe qu’ils n’abattraient par ladite croix, en nous faisant plusieurs harangues que nous ne comprenions pas. (l)

Appelles-tu vivre heureux, d’être obligé de gîter sous une misérable cabane d’écorce, de dormir sur quatre mauvaises couvertures de castor, de ne manger que du rôti et du bouilli, d’être vêtu de peaux, d’aller à la chasse des castors, dans la plus rude saison de l’année ; de faire trois cents lieues à pied dans les bois épais, abattus et inaccessibles […] ?

Explication 1.1

Explication 1.2-

En effet, la répétition du mot « harangue » crée un effet d’insistance sur le fait que cartier se sent supérieur aux Amérindiens. Une harangue est un discours solennelle prononcé devant une assemblée ou une personne de haute importance. De ce fait, Cartier montre qu’il est d’une grande importance.

Cette hyperbole, amplifie le fait que les Amérindiens vivent comme des animaux en exagérant leur mode de vie. Cela place encore une fois les Français en supériorité, car eux ils vivent de façon civilisée.

Argument principal 2

En regardant de plus près, il ressort que Cartier et Lahotan présentent les français comme des personnes différentes, car leurs façon d’être varie.

Sous-argument 2.1

Sous-argument 2.2

Dabord, chez Cartier, les français sont présentés par des hommes bons, qui viennent en aide aux Amérindiens en leur donnant des biens matériels.

Pour sa part, Lahotan montre les français comme des êtres matérialistes, qui ne pense qu’à leur richesse pour être heureux.

Illustration 2.1

Illustration 2.2

Et accoutrâmes ses dits fils de deux chemises, et en livrées, et de bonnets rouges, et à chacun, sa chaînette de laiton au col. Et puis donnâmes aux trois que nous renvoyâmes, à chacun sa hachette et des couteaux, dont ils furent très joyeux.

Y a-t-il une vie plus agréable que celle d’un nombre infini de gens riches à qui rien ne manque ? Ils ont de beaux carrosses, de belles maisons ornées de tapisseries et de tableaux magnifiques ; de beaux jardins où se cueillent toutes sortes de fruits, des parcs où se trouvent toutes sortes d’animaux ; des chevaux et des chiens pour chasser, de l’argent pour faire grosse chère, pour aller aux comédies et aux jeux, pour marier richement leurs enfants, ces gens sont adorés de leurs dépendants.

Explication 2.1

Explication 2.2

Cela montre que les Français sont des être généreux et qu’ils veulent partager avec les autres. Les Amérindiens les perçoivent donc comme des bonne personnes.

Cette accumulation crée un effet d’abondance pour montrer toutes les belles choses que les français procèdent pour être heureux. Comme ce ne sont que du matériel cela montre en effet leur côté matérialiste.