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Dans l’extrait de voyages en Nouvelle-France, de Jaques Cartier (1534) et les Dialogues de Monsieur le baron de Labontan et d’un Sauvage dans l’Amérique, du baron de Labontan (1703) les français sont-ils présentés de la même manière ?

Dissertation : Dans l’extrait de voyages en Nouvelle-France, de Jaques Cartier (1534) et les Dialogues de Monsieur le baron de Labontan et d’un Sauvage dans l’Amérique, du baron de Labontan (1703) les français sont-ils présentés de la même manière ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Juillet 2017  •  Dissertation  •  918 Mots (4 Pages)  •  1 817 Vues

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Étape 1 : Plan comparatif du développement

Point de vue : Dans l’extrait de voyages en Nouvelle-France, de Jaques Cartier (1534) et les Dialogues de Monsieur le baron de Labontan et d’un Sauvage dans l’Amérique, du baron de Labontan (1703) les français sont présentés de la même manière.          

Argument principal 1

     Pour commencer, dans les deux extraits, les français se présentent comme un peuple supérieur aux sauvages.    

Sous-argument 1.1

Sous-argument 1.2

     D’un côté, dans l’extrait de Jaques Cartier, les français prennent possession de la terre devant les « sauvages » comme si ces derniers n’existaient pas.  

      D’un autre côté, dans l’extrait du baron Labontan, ce dernier rabaisse les sauvages lorsqu’il parle à Adario.  

Illustration 1.1

Illustration 1.2

      «Le vingt-quatrième jour dudit mois, nous fîmes faire une croix de trente pieds de haut, qui fut faite devant plusieurs d’entre eux, sur la pointe de l’entrée dudit havre (Gaspé), sous le croisillon de laquelle mîmes un écusson en bosse, à trois fleurs de lys, et au-dessus, un écriteau en bois, engravé en grosses lettres de formes, où il y avait, VIVE LE ROI DE FRANCE» (L.4-7).

      « […] de ne pas trouver l’état des Européens préférable à celui des Hurons » (L.18-19).

Explication 1.1

Explication 1.2

      En effet, l’énumération démontre que les français, en plantant leur croix et les nombreux signes ajoutés sur celle-ci, représentent la culture française devant les sauvages sans leur permission comme s’ils n’étaient pas là.  

      Ici, l’adjectif « préférable » placé entre l’état des Européens et des Hurons, montre que les français voient les amérindiens comme des êtres inférieurs à eux-mêmes.  

Argument principal 2

      Pour continuer, dans les deux extraits les français se présentent comme des gens riches.

Sous-argument 2.1

Sous-argument 2.2

      D’une part, dans l’extrait de voyage en Nouvelle-France les Européens sont généreux envers les sauvages.

      D’autre part, selon Labontan la façon de vivre des français est luxueuse.

Illustration 2.1

Illustration 2.2

      « Et accoutrâmes ses dits fils de deux chemises, et en livrées, et de bonnets rouges, et à chacun, sa chaînette de laiton au col » (L.24-25).

      « Ils ont de beaux carrosses, de belles maisons ornées de tapisseries et de tableaux magnifiques ; de beaux jardins où se cueillent toutes sortes de fruits, des parcs où se trouvent toutes sortes d’animaux ; des chevaux et des chiens pour chasser, de l’argent pour faire grosse chère, pour aller aux comédies et aux jeux, pour marier richement leurs enfants, ces gens sont adorés de leurs dépendants » (L.20-23).

Explication 2.1

Explication 2.2

      En fait, la répétition de la conjonction de coordination « et » ajoute de l’emphase sur les nombreux articles que les français donnent aux sauvages indiquant une image charitable des nobles qu’ils sont.

      Il est évident que l’énumération de tous les biens que les français possèdent illustre la vie fastueuse que ceux-ci occupent.  

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