Les Obseques De La Lionne

Premièrement, La Fontaine dénonce l’hypocrisie de la cour dans le texte. Les courtisans n’ont pas d’individualité propre « chacun » vers 2 et 11, « on » vers 48 et 50, « les gens » vers 17 et 23, « le peuple » vers 21. Au vers 16, La Fontaine les interpelle ironiquement « Messieurs les courtisans ». Le fabuliste dénonce la servilité et le suivisme de ces derniers dès le vers 2 « aussitôt chacun accourut » et montre que la cour amadoue et flatte le roi « compliments de consolation » vers 4 afin de profiter de ses richesses « prêt a tout, a tout indifférents » vers 18.

Les courtisans sont désignés par des métaphores qui soulignent leur capacité d’adapter : « peuple singe, peuple caméléon » vers 21. Ils sont comparés à « de simples ressorts » vers 23 des mécanismes qui réagissent en fonction des attitudes du roi, « à son exemple » vers 15 et qui un comportement uniquement réactif. Les courtisans se comportent de façon grégaire et abandonnent leur jugement personnel, comme le suggère la métaphore « On dirait qu’un esprit anime mille corps » vers 22, qui fait référence a la monarchie absolue.

Le but du courtisan est de plaire, il ne s’agit pas d’être soi-même mais d’être « ce qu’il plait au Prince » vers 19. L’hypocrisie de la cour est dénonce au vers 20 « être/paretre ». Il n’y a aucune sincérité lorsque le courtisan vient « s’acquitter envers le Prince...qui sont surcroit d’affliction » vers 3-5.

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