Les Deux Coqs, La Fontaine, Commentaire Littéraire

I- l'orgueil

Parce qu'il est généralement utilisé de façon méaphorique dans les fables, l'animal n'est jamais choisi au hasard. Le coq est un animal fier, ou représenté comme tel, et particulièrement bélliqueux.

La fierté est ici partagée par le vainqueu " tout fier de la défaite" de son adversaire ( 13) mais aussi par le vaincu, chez qui bien sûr elle est mise à mal ; cependant, jour apres jour, ce dernier reprends "courage" (15) et accompagne son désir de revanche du comportement vaniteux d'un matamore de basse cour : "il aiguisait son bec, battait des flanc l'air"

quand au tempérement bélliqueux des deux protagonistes, il s'exprime à travers les nombreuses allusions à la guerre de Troie...

que La Fontaine se moque ne fait aucun doute. Le ton et le thème propre à l'épopée qu'il emploi dans sa fable prouvent qu'il inscrit son prpos dans le registre de la parodie. Ainsi l'évocation de l'amour, sous forme d'apostrophe au vers 3 , la reprise de ce même mot " amours" aux vers 12 et 13, devraient inscrire l'histoire dans le domaine sérieux. Dès le vers 3, l'analogie est évidente : ce combat de coqs pour une poule, avec une majuscule mais une poule quand même, parodie le combat qui avait opposé Troie et la Grèce pour l'amour d'Hélène alors femme de Ménécles mais qui est aimé par Pâris...

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