Le loup dans le texte de Tolstoï

1) On peut dire que dans les deux textes plusieurs points communs sont visibles : un loup beau parleur, malhonnête et cruel, un être vivant (humain dans le texte de La Fontaine et un animal dans celui de Tolstoï) qui sauve la bête sous la demande du loup qui profite de la gentillesse du sauveur pour ensuite émettre l’idée de le dévorer.

Plusieurs différences sont aussi observables : dans le texte de Tolstoï, le loup vient jusqu'au moujik pour qu’il le sauve, le moujik ne demande aucun salaire mais le loup veut dévorer le pauvre sauveur, et finalement  nous ne savons pas si à la fin le loup aura dévoré le sauveur.

Contrairement au texte de La fontaine où, la cigogne vient jusqu’au loup pour le sauver et non l’inverse comme dans le premier texte, la cigogne réclame un salaire qu’il ne veut absolument pas lui donner et ensuite le loup laisse une chance à la cigogne et ne la dévore pas mais on peut comprendre tout de même qu’il voulait la dévorer.

Les deux histoires sont imaginaires, car premièrement un loup ne parle pas que ça soit à un humain ou bien à un autre animal, ils ne parlent pas entre eux. Nous sommes dans l’imaginaire également puisqu’un loup aurait probablement dévoré la cigogne parce que c’est un bête féroce, solitaire et sans pitié mais il ne la pas fait.

2) Je dirais que c’est le texte de Tolstoï, « Le loup et le moujik » qui fait référence à un environnement historique et géographique. Tout d’abord, Tolstoï est un écrivain russe, on peut donc situer l’environnement géographique à la Russie. Ensuite, le moujik est un paysan russe possédant très peu de moyens. Je pense qu’il a voulu faire signe aux tourments de la société russe à cette époque-là ainsi que le servage (aboli en 1861) et à la rébellion des moujiks plus particulièrement,  en parlant ici de ces paysans là. Il dénonce que pour tout le travail que fournissent les moujiks, ils sont bien plus serviables que l’on ne le pense et que ce sont de bonnes personnes qui méritent d’être mieux traité.

3) L’adjectif qualificatif « ingrat » dans le texte de Tolstoï, signifie que le loup est ingrat car le moujik venait de le sauver de sa poursuite contre des chasseurs et la bête voulait le dévorer par la suite alors qu’il aurait du le remercier, comme toute personne devrait remercier quelqu’un d’un service, puisque si le moujik n’aurait pas sauvé le loup serait probablement mort.

Et dans la fable de La Fontaine, l’adjectif  qualificatif « ingrat » signifie d’après le loup que la cigogne est ingrate puisqu’elle la sauver mais lui aussi car il aurait très bien pu la manger pendant qu’elle avait sa tête dans son gosier mais il lui a sauvé la vie, d’après lui, lui demander un salaire fait d’elle un animal ingrat.

Le loup fait preuve d’ingratitude car dans les deux textes, le moujik ou bien la cigogne l’a sauvé d’une mort certaine. Il aurait pu en effet les remercier comme il se doit, cela leurs a montré qu’il faut se méfier du loup et ne pas faire preuve de beaucoup trop de gentillesse car le remerciement n’est pas toujours celui que l’on attend.

Imagination : (20 lignes)

« Attend encore, et demandons à un autre … »

Le loup et le moujik trouvèrent percher sur un arbre, un hibou. Alors, ils lui demandèrent :

- Hiboux, nous nous questionnons, es ce qu’un bienfait s’oublie ? 

Le hibou répondit avec triste mine :

- Ce que je sais sur ce sujet, c’est que dans ma jeunesse, j’ai parcouru des milliers de kilomètres avec mes propres ailes, pour permettre à deux amants de pouvoir se parler, ce que leurs deux familles distinctes leurs interdirent formellement. Je fus là dans n’importe quelle situation, qu’il pleuve, vente ou bien qu’il neige, je transmis et envoyai chaque lettre à destination, jamais une de perdu. Un jour je n’allai plus assez rapidement, la vieillesse commença à m’habiter et je fus chassé par les deux amants et remplacé par un hibou plus robuste. J’eus l’espoir d’avoir ne serait-ce qu’une récompense mais rien de tout cela...mais…

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