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La musique avant toute chose

Synthèse : La musique avant toute chose. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Janvier 2022  •  Synthèse  •  1 476 Mots (6 Pages)  •  367 Vues

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Synthèse “De la musique avant toute chose” - Kathleen Fontanel - BTS2

 

     La musique est un art exigeant, qui demande une certaine habileté technique et des connaissances théoriques. Elle impose souvent une formation longue, difficile qui peut s’avérer être éprouvante. En effet, issue d’un rude entraînement qui peut être qualifié de “sans fin” et qui rythme pleinement le quotidien de ces virtuoses, la performance est clé.

Le corpus qui nous est proposé aujourd’hui se compose d’un extrait de l’article du Docteur André Arcier intitulé La douleur chez le médecin, un extrait d’article datant du 6 Décembre 2016 intitulé La Clinique du Musicien : quand la pratique artistique génère de la douleur, un extrait de l’article Soulager les souffrances des musiciens paru dans le journal Suisse de La Gruyère en Novembre 2016 ainsi qu'un extrait du roman de Nancy Huston intitulé Variations Godberg de 1981. Ces trois extraits issus de magazines numériques et papier et cet extrait de roman expriment la même idée liant la pratique de la musique à la souffrance. Ce corpus nous mène donc à nous demander en quoi la pratique de la musique crée des souffrances aux virtuoses. Nous évoquerons dans un premier temps les constats faits par les auteurs concernant les douleurs créées par la pratique musicale, dans un deuxième temps nous soulignerons les causes identifiées à ces douleurs et dans un troisième et dernier temps les conséquences survenues pour le musicien.

     De nombreux musiciens sont concernés durant leurs carrières, par cette souffrance résultant d’une pratique musicale soutenue . En effet, comme nous l’indique le Docteur André Arcier, une étude réalisée dans “56 orchestres internationaux” démontre que “50% des musiciens” ont des douleurs pendant leurs prestations et "89% des étudiants en musique” approuvent avoir expérimenté “un phénomène douloureux”. L’extrait de “La Clinique du Musicien : quand la pratique artistique génère de la douleur” rejoint cette idée en montrant que 60% des virtuoses ont eu obligation d’interrompre leur activité musicale dû aux douleurs expérimentées par celle-ci. Les chiffres parlent donc d’eux même et constatent de la réalité de cette souffrance vécue par les musiciens dans leur pratique musicale.

Cette souffrance est caractérisée par des douleurs physiques. En effet, le Docteur André Arcier ainsi que Xavier Schaller affirment dans leurs articles que “le squelette est mis à rude épreuve”, “ont mis leur corps à rude épreuve” notamment de par le type d’instrument joué, les gestes répétitifs, les postures précises requis par leur profession. Ainsi, cela est accompagné de répercussions physiques comme l’expriment le Docteur Arcier, qui parle “[d’]affections tendineuses", mais aussi l’article de Francetvinfo.fr de Décembre 2016 et Xavier Schaller qui stipulent que des “troubles musculo-squelettiques” sont présents chez les musiciens. De plus, Nancy Huston dans son extrait de roman illustre l’idée émise par les autres auteurs en qualifiant l’intrument comme intrument “De torture”. En terminant sa première phrase par le mot “instrument” et en continuant derrière avec un groupe nominal se rapportant à ce mot clé, elle permet d’illustrer mais surtout d’insister sur la souffrance, la douleur provoquée.

La douleur n’est pas simplement physique, elle est aussi mentale. L'article issu de Franceinfo.fr stipule que les musiciens professionnels ou non expérimentent des “pathologies physiques et mentales”. Ces douleurs résultent de plusieurs facteurs comme “le stress, l’échec mais aussi le succès” lié au “syndrome de surmenage” expliqué par le Docteur Arcier. Elles sont toutes issues de leur activité musicale et impactent réellement la santé mentale des musiciens. La souffrance liée à la pratique musicale est bien réelle et prend source dans différentes causes.

     A regarder les musiciens jouer,nous sommes témoins du plaisir procuré par la musique mais nous n’imaginons pas la charge de travail, d'entraînement, voire de douleur qu’elle engendre. La pratique musicale est intensive, se composant de “gestes répétitifs” causant de “grands maux” de par son excessivité comme l’explique le Docteur Arcier. En effet, Xavier Schaller parle “[d’]entrainement intensif” poussant les musiciens à aller au-delà des limites de leurs corps. De plus, il s'agit d’une pratique prolongée, souvent débutée au plus jeune âge. Dans l’article “Soulager les souffrances des musiciens”, nous retrouvons l’exemple de Maxence Léonard qui joue du violoncelle depuis l’âge de 5ans et qui souffre de douleurs récurrentes liées à sa pratique musicale et ses entrainement intensifs depuis plus de 15 ans. Ces virtuoses endurent autant de douleurs et de souffrance à cause de leurs entraînements et de cette pratique particulièrement éprouvante car ils sont constamment à la recherche de la performance et de l’excellence. Nancy Huston rejoint l’exemple de Maxence Léonard, dans son extrait avec la recherche de l’excellence, du geste parfait pour respecter la musique qui “ […] dépend [du musicien] pour exister ici”. Cette recherche constante dans leur pratique infinie les amenant à s’entraîner intensivement, pousse les auteurs à comparer les musiciens à des athlètes. En effet, Xavier Schaller précise qu’ils jouent “sous infiltration ou carburent aux antidouleurs” tout comme dans “La Clinique du Musicien : quand la pratique artistique génère de la douleur” qui comparent les musiciens “[...] qui s’entraînent comme des athlètes de haut niveau”. Ainsi, on comprend que les musiciens surpassent cette souffrance, à raison de 8 à 10h de répétition par jour, afin de constamment s'améliorer, allant même à l’extrême limite.

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