Porte folio : La musique avant toute chose

Porte folio : La musique avant toute chose

Marguerite (2015)

Descriptif :

Réalisateur et Scénariste : Xavier Giannoli                Nationnalité : France, Belgique

Genre : Comédie dramatique                                 Distributeur : Mémento Films

Idées transversales : Illusion de la vérité, La passion sans le talent, L'entretien d'un mensonge,                                                   Mélomanie, Moquerie.

Présentation et contexte :

À Paris, dans les années 1920. Marguerite est une aristocrate vieillissante, passionnée de musique. Persuadée de son talent, elle a plaisir à chanter devant ses amis à son domicile, mais elle chante excessivement faux, et ni ses amis ni son mari n'osent lui dire la vérité. Un jour, elle décide de chanter à l'opéra devant un vrai public, elle engage donc comme professeur de chant Atos Pezzini, un chanteur d'opéra sur le retour. 

Histoire :

La vraie Florence Foster Jenkins  chantait horriblement faux, ce qui ne l’a pas empêchée de faire carrière en profitant de sa fortune héritée de son père pour financer sa passion. Les gens lui mentaient par cupidité, par cruauté, par hypocrisie. Ils lui ont laissé croire qu’elle avait du talent . Comme l’héroïne du film, elle avait fondé un club de musique à Philadelphie et se produisait chaque année pour un récital où elle portait des tenues farfelues. Devenue sexagénaire, la cantatrice décide de se produire sur la prestigieuse scène du Carnegie Hall de New York.

Plus personne ne peut plus la protéger des critiques. La découverte de la réalité la brise : elle meurt d’une crise cardiaque deux jours après le spectacle.

Citations :

« Alors vous n'avez rien compris à ce que je fais, rien compris à ce que je suis, il n'y a que la musique qui compte pour moi » (Lorsque Marguerite s’entretient avec son mari pour lui dire qu'elle voudrait organiser un concert)

« On sait que depuis longtemps dans le secret de ses salons, le cercle Amadeus défend l'art lyric.

Mais qu'elle ne fût pas notre surprise en découvrant l'interprétation toute personnelle de la reine de la nuit, par la mystérieuse baronne Dumon. Depuis Lina Cavalieri on avait rien entendu d'aussi nouveau, de si intense incarné et puissant. Il y a dans cette voix une vérité humaine qui déchire le cœur. » (Les remerciements des faux admirateurs, après une interprétation devant son cercle)

« Il y a une lumière dans votre voix, bon il va falloir corrigé deux ou trois choses, et puis exister c'est insister » (Après avoir écouter la voix de Marguerite, le professeur de chant se voit surpris mais surtout attirer par l'argent)

« Une vie de mensonge elle en crèverait, et moi aussi de honte » (Son mari qui essaie de trouver un moyen pour qu'elle ne veule pas faire son concert, demande des solutions à sa maîtresse)

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