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Introduction + horreur de la guerre, Voyage au bout de la nuit, Céline - Bardamu

Commentaire d'oeuvre : Introduction + horreur de la guerre, Voyage au bout de la nuit, Céline - Bardamu. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Novembre 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  316 Mots (2 Pages)  •  2 423 Vues

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Présentation du texte

Céline dénonce dans cet extrait l’absurdité de la guerre et la cruauté des hommes. Ce texte permet également d’aborder la notion d’antihéros. On pourra ainsi amorcer une réflexion sur la nature du rapport qui unit un lecteur à un personnage romanesque : doit-on ressentir de l’empathie ou de la sympathie pour lui ? La question se pose de manière évidente pour Bardamu, qui montre peu de compassion pour les victimes de son propre camp.

Ce texte suscite l’indignation et l’horreur du lecteur : la guerre semble n’avoir aucun sens, les hommes sont cruels et la description des cadavres est effrayante.

Le point de vue choisi est celui de Bardamu, le narrateur-personnage. Le récit est à la première personne, ce qui ne laisse aucun doute.

Le niveau de langue est familier : « C’est qu’il avait été déporté […], le messager ») et un langage imagé familier « fini lui aussi » employé pour « mort »).

L’horreur de la guerre

L’ouïe est sollicitée dans cet extrait avec le bruit des mitrailleuses allemandes qui craquent puis le « bruit » de l’explosion. La chaleur du « feu », peut relever du toucher. L’odorat est sollicité par « l’odeur pointue de la poudre et du soufre ». La vue est sollicitée par le spectacle des cadavres à la fin de l’extrait. L’impression d’horreur est donc totale car tous les sens sont perturbés par cet événement.

La description des cadavres est rendue choquante par l’accumulation de précisions anatomiques très crues : « le cavalier n’avait plus sa tête », « Le colonel avait son ventre ouvert » . Les comparaisons très familières sont peu respectueuses à l’égard des morts, comme le « sang […] qui mijotait en glouglous comme de la confiture dans la marmite ». Des termes péjoratifs caractérisent également les cadavres avec irrespect : « il en faisait une sale grimace ».

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