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Devoir 4- CNED-Premiere L . La violence de guerre au cours de la première guerre mondiale.

Dissertation : Devoir 4- CNED-Premiere L . La violence de guerre au cours de la première guerre mondiale.. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  25 Octobre 2017  •  Dissertation  •  541 Mots (3 Pages)  •  1 404 Vues

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SUJET : « La violence de guerre, au cours de la Première Guerre mondiale (1914-1919) »

La Première Guerre Mondiale, 1914-1918, est marquée par la violence de masse, qui touche avant tout les soldats, mais aussi les civils. Est une guerre totale, c’est- à-dire un conflit dont les implications et les conséquences touchent non seulement les combattants mais aussi l’ensemble des sociétés mobilisées, a rendu les sociétés européennes plus brutales. La violence à laquelle les soldats ont été exposés pendant le conflit a été intériorisée et les a rendus potentiellement plus violents, aussi plus radicaux politiquement. La guerre a mis fin à une certaine conception positive de l’homme.

La violence de masse se caractérise par la mort au combat de soldats en très grand nombre et par des massacres de civils. Elle s’explique parce qu’il s’agit d’une guerre totale, qui mobilise tous les moyens et toutes les catégories de la population. Les États, surarmés, prennent le contrôle de l’économie et de la société et les orientent exclusivement pour la guerre. Les plus grandes puissances industrielles sont engagées : la grande guerre industrielle est marquée par la production d’armements. De nouvelles armes font leur apparition, comme les avions, les tanks, les sous-marins, les lance-flammes ou les gaz.

 

C’est pour cette raison que la violence de masse concerne avant tout les soldats. Des millions de soldats sont mobilisés, des nationaux et des coloniaux. Les guerres de mouvement, sont aussi meurtrières que la longue guerre de position. Les généraux utilisent les hommes sans compter, croyant bénéficier de réserves inépuisables. Les soldats sont brisés de fatigue, moulus phy- siquement et moralement, quelque fois ils sont refusé de retourner à l’attaque avant d’avoir un peu de repos et de faire leur devoir dans les conditions voulues. Il y a des lettres qui sont des temoignages des souffrances quotidiennes de combattants qui, en plus de risquer leur vie ou une grave blessure à chaque instant doivent faire face à des conditions de vie qui leur sont intolerables.

La violence, c’est le risque d’être tué à chaque instant, de voir les camarades tués, agonisant, le spectacle des rats mangeant les cadavres et cette promiscuité permanente avec les morts. Les souffrances sont infligées par les conditions climatiques : le froid, la neige, la pluie et la boue. Plus 300 000 soldats tués et plus de 400 000 blessés rien que pour 1916. La même année, la Somme est encore plus meurtrière. Le soldat vit l’enfer dans des paysages lunaires. La brutalisation des formes de la guerre fait qu’il devient une « machine à tuer » et que la mort est son seul horizon. La mauvaise qualité de l’approvisionnement et de la nourriture rend ces conditions encore plus difficiles. Les soldats souhaitent obtenir plus de permissions et de meilleures conditions, notamment d’approvisionnement.

En conclution la Première Guerre Mondiale est une guerre totale, c’est- à-dire un conflit dont les implications et les conséquences touchent non seulement les combattants mais aussi l’en- semble des sociétés mobilisées et a fait 10 millions de morts, sans compter les blessés, en grande partie des soldats. La guerre porte en germe les violences futures, avec la montée du fascisme et la Deuxième Guerre Mondiale, qui va s’avérer plus meurtrière, frappant de manière plus massive les civils.

 

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