Français : Charles Baudelaire

POLLEAU

Leeloo

1S1

Commentaire littéraire

        Dans ce poème, Le crépuscule du soir, Charles Baudelaire nous montre une autre facette de Paris, après nous avoir montré Paris dans la journée, il nous montre Paris la nuit. Nous allons étudier quelle est l’interprétation de l'auteur sur le monde de la nuit à Paris, nous allons commencer par voir la vision négative, puis ensuite sa vision positive.

        Dans cette description de Paris la nuit, nous pouvons voir que Baudelaire exprime beaucoup de mal, de négativité, après avoir montré comment la douleur est exprimée, nous montrerons qu'il se cache derrière l'interdit de la nuit et enfin ce que la description de la nuit a de négatif.

        Charles Baudelaire propose sa vision de Paris la nuit, il y voit beaucoup de douleur, il exprime aussi beaucoup l'aspect de la mort. Il met en parallèle deux mondes complètement différents, «en ce grave moment» ou encore «C'est l'heure où les douleurs des malades / s'aigrissent» ces deux citations nous montre qu'il n'y a que à ce moment la que la douleur se voit, qu'elle s'exprime. Nous pouvons aussi voir «La sombre Nuit les prend à la gorge», il y a une personnification, comme si c’était la nuit qui avait causé leur mort, il a d'ailleurs mit une majuscule au mot «nuit» comme si c’était un nom propre, une vraie personne. Il parle d'une destinée et d'Homme qui n'ont pas forcement de singularité «ils finissent / Leur destinée et vont vers le gouffre commun», «la plupart». Pour lui ces Hommes là ont raté quelque chose «n'ont-ils jamais connu», «n'ont jamais vécu!», le fait d'utiliser une phrase exclamative renforce cet aspect. Enfin il parle des travailleurs qui ont souffert de leurs journée «Les esprits que dévore une douleur sauvage», dans cette phrase les esprits désigne les ouvriers. Et enfin, on voit que la douleur, la mort, les éloignent de la sérénité et du calme «Ne viendra plus chercher la soupe parfumée, / Au coin du feu, le soir, auprès d'une être aimée.» Il fait une sorte de description de tout ce qu'ils «ratent» en mourant, tout ce qu'il ne pourront plus faire même si c'était à l’hôpital.

        Ensuite, on observe que Baudelaire aborde beaucoup de sujets considéré comme interdit, il parle de tout ce qui n'est pas «légal», comme les voleurs «Et les voleurs qui n'ont ni trêve ni merci / Vont bientôt commencer leur travail» ou la prostitution «La Prostitution s'allume dans les rues» il utilise même une antonomase, comme si la prostitution était un nom propre «S'emplissent de catins et d'escrocs», le fait qu'il montre ça provoque un effet de danger avec la nuit. On peut aussi voir qu'il considère la nuit comme un criminel a part entière « (...) le soir charmant, ami du criminel» c'est une antithèse, et la nuit est donc personnifié comme si il aidait le criminel à commettre l'interdit « Il vient comme un complice, à pas de loup (...)» cette citation renforce le fait que la nuit, le soir soit considérer comme un danger.

        Enfin, il y a quand même une description de Paris assez complète, mais nous pouvons voir qu'elle a beaucoup d'aspect négatif. Tout d'abord, on peut voir qu'il parle beaucoup de démons et d'esprit «Cependant des démons malsains dans l'atmosphère / s'éveillent lourdement, comme des gens d'affaires» il utilise une comparaison, il compare les démons malsains à des gens d'affaires, comme si c'était le mal. Il compare aussi la prostitution a une fourmilière «La prostitution (…) / Comme une fourmilière elle ouvre ses issues ; / Partout elle se fraye un occulte chemin» cela donne une impression comme si il y en avait partout et tout le temps la nuit dans les rues de Paris, il y a aussi «Elle remue au sein de la cité de fange / Comme un ver qui dérobe à l'homme ce qu'il / mange.», là encore cela donne une impression que ça peut être partout. Enfin on peut voir une allitération en «v» «Et cognent en volant les volets et l'auvent», cette allitération fait que cette phrase est mise en avant par rapport aux autres et que du coup on voit encore le danger.

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