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Étude du poème Le vieux saltimbanque de Charles Baudelaire

Commentaire de texte : Étude du poème Le vieux saltimbanque de Charles Baudelaire. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  28 Mars 2012  •  Commentaire de texte  •  353 Mots (2 Pages)  •  3 958 Vues

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Le vieux saltimbanque ‐ Corrigé

I – Un texte de contrastes

Le texte est structuré de façon rigoureuse sur un renversement : cinq paragraphes pour l’évocation de la fête foraine, et cinq pour le vieux saltimbanque. Les deux parties sont opposées point par point.

a) De la foule à la solitude

‐ Le poème met en scène le resserrement de la focalisation. Pluriel au début qui renvoie à des types d’artistes (Les queues‐rouges ; Les Jocrisses ; Les Hercules ; les danseuses) ou singulier collectif (le peuple, l.1) ou encore emploi de singulier à valeur généralisante : « L’homme du monde » l. 8, « l’homme occupé de travaux spirituels » l.8.

Au contraire le vieux saltimbanque est un véritable individu, l. 31‐34 : anaphore de « il ».

‐ Le bouillonnement de la fête face au refus d’activité : multiplication des négations portant

sur les verbes d’action (l.31‐34) qui s’oppose aux nombreux verbes d’action du §4 (l. 12‐19).

‐ L’impossibilité de la communication à cause de la foule : l. 43 : « causé par un grand reflux de

peuple ». C’est le peuple, la foule qui sépare le poète du saltimbanque.

b) De la lumière à la nuit

‐ La fête en habit de lumière

Champ lexical du feu : « rouge » « basané » « feu des lanternes » « étincelles »

Négation « ne...que » qui réduit la fête à la lumière « tout n’était que lumière » l. 20 Modalisateurs positifs nombreux : « formidable » l.12 « comique solide » l. 16 « majestueusement » l. 17 « Eblouissant » l. 23

‐ Le saltimbanque obscur

Lumière absente : hypallage des « ténèbres puantes » l. 40 et même quand il y a de la lumière, elle devient négative avec l’emploi de l’adverbe « trop » : « deux bouts de chandelles, coulants et fumants, éclairaient trop bien encore la détresse » l. 28

c) Du bruit au silence : à développer par vous‐même.

Ces multiples oppositions ne sont cependant pas sans ambiguïté. Il y a en effet, en dépit des

apparences, un choix assez clair de la part du poète de valoriser le saltimbanque, et non la fête.

II – Le triomphe de l’humilité

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