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Explication de texte La mort de Phillipe II

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Par   •  15 Novembre 2020  •  Commentaire de texte  •  874 Mots (4 Pages)  •  1 742 Vues

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  1. Explication de texte

  2.  « La Mort de Philippe II » vers 49 à 69

Il s’agit de Philippe II d’Espagne (1528 – 1588), il est le fils de Charles Quint. Il à laissé l’image d’un roi fanatique qui à déchaîné l’Inquisition. Produit de la légende noire espagnole. Il aurait fait assassiner son fils Don Carlos qui aurait eut une liaison avec Elizabeth de Vallois qu’il devait épouser mais finalement ça serait Philippe II qui l’a épousé. Ici on véhicule la légende noire de Philippe II. Plusieurs poètes se sont emparés du thème et Victor Hugo par exemple à publié « La rose de l’Infante » dans lequel il décrit Philippe II par le spectre de la légende noire. Le texte de Verlaine est dédié à François-Xavier de Ricard qui est un parnassien qui à fondu un journal « la revue du progrès moral » qui est anti-religieuse. Verlaine affecte des idées progressive, il faut donc lire ce texte comme une forme de texte anti-religieux, il faut le lire comme une réaction contre l’obscurantisme religieux.

Description = mise à distance de tout ce que peut représenter Philippe II ( ex : la religion, …)

Ça n’est pas le Verlaine habituel mais celui qui s’essaye à la poésie d’histoire, à l’Alexandrin épique. C’est un tableau sombre et effrayant, ambivalent qui est mis au service d’une forme d’ironie. Comment arrive t-il à balancer la critique et les détails horrifiques.  

Exphrasis : description d’une œuvre d’art.

Un homme en robe noire, à visage de guivre,

L’homme en noir = l’homme religieux : on entre dans un texte de la noirceur qui est caractérisé par le deuil.

Métaphore : il à un visage de serpent : il se transforme au fur et à mesure qu’on le voit. Serpent qui à pour charge de garder un trésor.

Se penche, en caressant de la main ses fémurs,

Caresser ses fémurs : Geste de soumission ; évocation d’os : il devient presque un squelette.

Sur un lit, comme l’on se penche sur un livre.

Allitération en « s » et en « t » qui montre que nous sommes face à un serpent. Geste mystérieux caractérisé par une comparaison : lit, livre = paronomase. Position particulière de l’adoration du livre. Le prêtre lit le lit qui va nous apprendre des choses comme le fait un livre. Sacrement des catholiques au moment de la mort, l’extrême onction. Au moment ou on lit le texte on ne sait pas qu’il s’agit de l’extrême onction mais il y a mention du viatic et de la dernière confession mais tout est prit à l’envers.

Des rideaux de drap d’or roides comme des murs

Scène très visuelle avec des matériaux spécifiques. Combinaison de couleur associé à des matériaux nobles, presque raide dans la cérémonie.

Tombent d’un dais de bois d’ébènes en droite ligne,

Ebène, connotation de la richesse du roi et de l’atmosphère avec le vêtement noir du prêtre.

Dardant à temps égaux l’œil des diamants durs.

Personnification des rideaux qui éclatent en matière de brillants et de diamants avec cette vision de teinture. Verbe darder avec une certaine personnification.

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