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Explication De Texte: extrait de “Le Monde comme volonté et comme représentation” de Schopenhauer

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Par   •  18 Mars 2014  •  1 200 Mots (5 Pages)  •  5 726 Vues

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EXPLICATION DE TEXTE

Dans cet extrait de “Le Monde comme volonté et comme représentation”, Schopenhauer tente de mettre en évidence l’origine du malheur pour l’homme : le désir est la cause du malheur. Il nous contraint à l’insatisfaction et nous maintient dans une inquiétude permanente. Donc nous pouvons dire que le désir serait négatif. C'est un manque et une privation, auxquels on ne peut espérer la fin et dont on ne peut se libérer. De plus, le désir procure à l'homme une répétition infernale : “la quête infinie d’une satisfaction impossible”.

Cette interprétation pessimiste du désir nous est comparer comme à l’expérience d’une souffrance : le désir est le signe d’une contrainte qui s’impose à l’homme comme une volonté inconsciente, et le mène donc à cette poursuite sans fin.

Or doit-on dire que le désir est comme une nécessité illogique qui s’imposerait à un individu? Le désir est-il donc un manque sans solution ? Peut-on dire qu’il y a quand même un bonheur dans ce qu'est le sentiment du désir ? Peut-on traduire le désir comme une négation ?

Dans un premier temps, nous verrons comment Schopenhauer interprète le désir comme l’origine de notre condition malheureuse en parlant ainsi des raisons qui le pousse à cette telle interprétation.

Tout d'abord “Qu’est-ce que désirer ?

C’est poursuivre ce qu’on n’a pas ou ce qu’on n’est pas. Le désir est donc une expérience négative car c'est l’expérience d’un manque, d’une privation. Chaque individu cherche la satisfaction de ce désir, sans la trouver pour autant.

Voici la façon dont Schopenhauer définit le désir, le distinguant comme un manque douloureux.

« Tout vouloir procède d’un besoin, c’est-à-dire d’une privation, c’est-à-dire d’une souffrance ». Grâce à cette phrase, Schopenhauer laisse entendre que l’expérience du désir ne prend jamais une forme de bonheur mais seulement un sentiment d'effort pour le combler.

Pour lui il n’y a aucune différence dans le domaine du manque (manque en tant que réel besoin ou de celui du désir). Le manque éprouve une privation ou une absence. Mais quelqu'en soit sa nature, on en souffre tout de même car la souffrance n’a qu’un seul visage.

Qu’est-ce qui motive un tel avis sur le désir qui est traduite par une souffrance ?

On pourrait contredire cela et dire qu’un désir est toujours l’annonce d’un plaisir à venir, lorsuqe que ce dernier est enfin satisfai. Or, Schopenhauer, dans cet extrait, s'efforce justement à montrer qu’un désir ne peut jamais être combler, que de toute façon, le désir repousse sa satisfaction pour une fin impossible. Pourtant logiquement le désir est combler si « la satisfaction y met fin »,mais malheureuheuresement cette logique est sans cesse repoussé.

Premièrement, parler « du » désir est une façon de faire abstration contradictoire de nos désirs. Car nous en avons plusieurs et non un seul. Car si seulement nous avions un désir unique, peut-être pourrions-nous croire le satisfaire enfin un jour. Or, nous n’avons jamais un seul désir mais des désirs qui se mélangent et se contredisent. Ainsi, « pour un désir satisfait, dix au moins sont contrariés ».

Pourquoi dire que la satisfaction d’un désir accroît notre manque et donc notre souffrance ?

La satisfaction d’un désir est résulté par la privation de la satisfaction de bien d’autres désirs, qui ne sont rendus que plus douloureux et ne cessent donc de nous harceler. Tout contentement est alors immédiatement compromi par l'insatisfaction des autres désirs. Par exemple : J'achète les chaussures

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