Etude de texte : " j'aime l'Araignée et j'aime l'Ortie" de Victor Hugo

Commentaire composé « j'aime l'araignée et j'aime l'ortie » de Victor Hugo

Victor Hugo est un célèbre poète romantique, qui a écrit de nombreux romans, mais aussi poésies et pièces de théâtres. La mort de sa fille Léopoldine l'a profondément marquée, il est très attristée par cette nouvelle. Il écrivit « Contemplations »,  qui se veut une autobiographie poétique de sa vie. Le roman reflète à la fois la vie de Victor Hugo mais aussi ses engagements. D'ailleurs, le poème « j'aime l 'araignée, j'aime l'ortie » fait parti de ce recueil autobiographie. Le poème étudié est constitué de sept quatrains. Dans celui-ci, Victor Hugo évoque la laideur de l'araignée et de l'ortie, tout en les défendant, et s'adresse au peuple. Comment l'auteur défend t-il l'araignée et l'ortie en évoquant la laideur ?Dans un premier temps, nous traiterons de la défense du poète envers l'araignée et l'ortie, avant de montrer un sentiment d'enfermement de ces deux éléments, pour ensuite présenter la comparaison de l'araignée et de l'ortie au peuple et à lui-meme.

Tout d'abord, Victor Hugo nous affirme sa pensée « j'aime l'araignée et j'aime l'ortie », ce qui montre que l'auteur assume ses actes et montre son amour pour cet insecte et cette fleur, qui n'ont pas pour habitude d'être aimés a cause de leur laideur. En effet, Victor Hugo nous affirme donc ensuite dans le second vers que l'araignée et l'ortie ne sont pas très appréciés des lecteurs : « parce qu'on les hait ». Le pronom personnel « on » est utilisé ici pour partager une opinion commune.

Dans le titre du poème l'auteur veut faire réfléchir le lecteur dans le but de le surprendre et de l'interroger. La locution conjonctive « parce que » montre que l'auteur continue de justifier l'opposition de son avis au peuple, il est utilisé au début dans le deuxième et le troisième quatrains, mais est ensuite suivi par des adjectifs négatifs, qui les décrit comme des éléments dangereux.

De plus, Victor Hugo fait de l'araignée et de l'ortie des victimes de la société. Effectivement, les deux créatures sont enfermées dans des guet-apens, comme l'indique le vers 8 : « De leur guet-apens ». Dans le début du quatrième quatrains, l'auteur veut faire ressortir le fait que l'animal et la plante sont emprisonnés dans leur propres œuvres : « Parce qu'elles sont prises dans leur œuvres », ce qui se rapporte à la toile pour l'araignée et au feuilles de l'ortie. L'auteur éprouve donc un sentiment d'injustice et de pitié pour ces deux créatures, et il défend l'idée de les haïr uniquement pour leur laideur. Par conséquent, l'auteur se compare à l'animal et la plante, mais également il les comparent au peuple et à la société.

Victor Hugo accentue l'idée et veut nous partager sa souffrance à travers ce poème et à travers les deux éléments de celui ci. L'adjectif « gueux » signifie un être pauvre, ce qui représente ici les pauvres de la société. Il se compare à une victime, tout comme les deux créatures défendues dans ce poème.

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