Commentaire De Texte: Le Chat, La Belette Et La Petit Lapin (fable) de Jean de la Fontaine

Le classicisme, naît au XVIIeme siècle, a pour but de donner un enseignement dans une histoire. A cette époque les auteurs s'appuyaient et s'inspiraient de l'antiquité. La fable, par ses anecdotes amusantes, plaisent au lecteur, et en particulier chez La Fontaine, les fables donnent une morale sur la nature de l'homme. La Fontaine s'inspire de la société, du roi et de sa cours. Ils s'inspirent aussi sur les modèles grecques tel que Esope ou Phèdre . La fable XVI « le chat la belette et le petit lapin » du livre VII a pour objectif de montrer la loi de possession de bien immobiliers qui est toujours un problème d'actualité. Dans cette fable, qui est un apologue, le jeune lapin qui possède le « palais », ici un terrier,est naïf et un peu bête, et la belette qui est décrite comme rusée, et le chat qui apparaît à la fin représente les magistrats.

Qu'est ce qui montre que ce texte est plaisant ? Pour répondre à cela nous allons parler de l'art du conteur.

Cette fable présente un aspect plaisant. La Fontaine raconte cette fable comme un conte. Dans une première partie, il expose la situation (vers 1 à 9), l'action suit (vers 10 à 36), et le dénouement (vers 37 jusqu'à la fin). La Fontaine utilise les animaux pour amuser le lecteur. Ils sont très personnifié ce qui leur donne un effet humain. Le lapin est qualifié de maître au vers 4. il est victime de la ruse de la belette qui lui vole son terrier. La belette est traitée comme un damepar les titre « Dame belette », « Madame la belette »au vers 13 et dans la périphrase « la dame au nez pointu » au vers 16. tout cela donne un effet qu'elle se sent supérieur au autre. Et enfin le chat, il est comparé à un dévot ermite (vers 32) « faisant la chattemite », « bien fourré », « gros et gras » et se considère comme un « Saint homme de chat » (vers 34). Ici le chat représente les magistrats, la belette et le petit lapin incarnent la société rusée ou naïve.

La vivacité du récit est du aussi au fait que les actions s'enchaînent rapidement. On remarque qu'il n'y a pas de situation initiale. On relève le verbe au passé simple « s'empara » au vers 3 qui à pour but de faire avancer plus vite l'histoire. Les péripétie s'enchaîne rapidement avec un rythme vif. Le présent de narration au vers 9 « retourne » cherche à insister sur cette action qui va tout déclencher. L'utilisation d'un présentatif « voilà » au vers 37 marque l'arrivé des deux animaux en conflit face au juge. L'élément de résolution et la situation finale sont associer à un même et seul vers. Le passé simple « mit »souligne la rapidité de l'action et le gérondif « jetant » précise la manière dont c'est fait.

Enfin, on peut relever le dialogue entre le lapin et la belette où ils argumentent pour attaquer ou défendre leur point de vue logique. Le dialogue est en discourt direct (vers 11 à 31). Le discourt direct ici ce voit grâce à la présence de guillemets, de verbe de paroles « répondit », « dit », ou encore les tirets... La première réaction du lapin est assez agressive. Il ordonne à la belette de partir de son logis. « hola » vers 13. C'est une interjection pour inciter la belette de partir de son logis. Le subjonctif présent

...