LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Commentaire de texte : On ne badine pas avec l’amour d'Alfred de Musset

Commentaire de texte : Commentaire de texte : On ne badine pas avec l’amour d'Alfred de Musset. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Septembre 2020  •  Commentaire de texte  •  433 Mots (2 Pages)  •  1 239 Vues

Page 1 sur 2

Commentaire de texte : On ne badine pas avec l’amour

Sujet: Dernière réplique de Perdican dans l’Acte II Scène 5

        En 1834, Alfred de Musset écrit la pièce de théâtre ‘’On ne badine pas avec l’amour’’ et cela en s’inspirant probablement de la passion qu’il éprouvait pour sa cousine durant sa jeunesse. Dans la tirade finale de l’Acte II, Perdican exprime-il de l’espoir pour le genre humain ? Alors qu’il accuse les Hommes, il présente l’amour comme salvateur.

        En effet, Alfred de Musset accuse je genre humain via les mots de Perdican. Et cela en faisant une gradation ascendante d’adjectifs péjoratifs sur les hommes : ‘’menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches , méprisables et sensuels’’. Celle gradation permet d’amplifier le vice des hommes en exposant uniquement les mauvais cotés de ce-cis.

        Mais dans cette tirade, les femmes sont elles aussi accusées d’être ‘’perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées’’. Et encore une fois, cela sert à exposer seulement les mauvais cotés des femmes.

        Perdican continu à rabaisser le genre humain avec une métaphore faisant apparaître le monde comme ‘’un égout sans fond’’, monde peuplé de ‘’phoques les plus informes’’, les Hommes. Par ces métaphores, le personnage de Perdican fait passer le genre humain pour une chose dégoûtante, répugnante.

        En opposition à cette description du genre humain, Perdican fait paraître l’amour comme salvateur, comme ‘’une chose sainte et sublime’’. Il magnifie l’amour dans le but de le faire apparaître comme l’objectif de toute vie humaine.

        Ainsi, même si l’amour coûte beaucoup comme l’expose si bien Perdican : ‘’On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux’’. L’amour permet de vivre et lorsque ‘’l’on est sur le bord de sa tombe’’, ‘’on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j’ai aimé.’’ Ainsi, il confirme son idée que l’amour est la finalité, et cela au mépris de la souffrance encourue.

        Ainsi, durant toute la tirade, une opposition est faite entre le vice humain et l’amour, salvateur, ‘’saint’’, ‘’sublime’’. Cette opposition permet de nous dire que oui, Perdican exprime de l’espoir pour le genre humain. Et cela en dépit de tous les aspects négatifs. L’amour oui, mais à quel prix ? C’est a cette question que toutes les tragédies du théâtre et des romans  essayent de répondre depuis l’Antiquité...

...

Télécharger au format  txt (2.6 Kb)   pdf (41.5 Kb)   docx (7.5 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com