Dissertation Les Fleurs Du Mal - Montrer comment Baudelaire dans ses Fleurs du Mal montre que tout sujet est également poétique

DISSERTATION FLEURS DU MAL

Baudelaire, dans les fleurs du mal, écrit ses poèmes de manière à envoûter le lecteur dans différentes émotions grâce au rythme plus ou moins régulier des poèmes et à la sonorité plus ou moins grave. Ainsi il aborde des sujets à la limite de l’absurde, car improbable, pour lesquels il faut mure réflexions afin d’en déceler la subtilité et le vrai sens.

Dans un premiers temps, l’auteur, dans certains poèmes comme l’Héautontimorouménos ou le Squelette laboureur, utilise des titres qui ont l’air insensés et dépourvus de sens car les mots employés ne sont pas communs ou sont opposés. Le fait d’apporter une structure originale dans le titre du poème ronge notre curiosité et nous empêche de lire celui-ci normalement. Le lecteur se sentira obligé de trouver un sens caché au poème, parfois il lui sautera aux yeux, parfois il lui faudra fouiller dans les tréfonds du vers pour en découvrir le sens. Par exemple dans le Squelette laboureur, le lecteur pourrait s’attendre à tout autre chose en rapport avec la mort contrairement à Baudelaire racontant sa lecture d’anciens livres d’anatomies dans une bouquinerie. Là est la subtilité dans les poèmes des Fleurs du Mal, c’est le texte qui prend un sens totalement différent qu’au premier coup d’oeil.

Dans un second temps certains des poèmes amènent une lecture disproportionnée part le rythme du texte sans cesse dérangé par des enjambements, des contre-rejets et tout autre désordre dans les vers. Ces déformations apportent au texte un certain relief et peut même créer l’effet de surprise. Lorsque il y a une versification, le rythme est cassé et il y a un effet de choc autant dans le rythme que dans le sens du texte. C’est la qu’entre en jeu la dualité Baudelairienne, l’habileté de l’auteur est très distinguée car il arrive à nous perturber dans la lecture en détournant entièrement l'interprétation que l’on s'était fait du poème. Notamment dans une Charogne où la chute est amenée par un enjambement : “Ce beau matin d’été si doux :

Au détour d’un sentier une charogne infâme”

le rythme est cassé, l’effet de choc est créé, et la dualité Baudelairienne est amenée.

Pour finir, la finalité du texte n’est pas découverte à la fin du poème. En effet, cette dernière apparaît au milieu ou au début du texte, le reste n’est qu’une perfection et une amélioration de la chute du poème. Lors de la lecture du poème on s’attend a un sens caché à la fin du texte mais ce dernier se trouve au début ou au milieu, au niveau de l’élément de choc. Et c’est comme ça que les écrits de Baudelaire se dévoilent au bout de plusieurs lectures et analyses. Reprenons l’exemple de une Charogne :

“Ce beau matin d’été si doux :

Au détour d’un sentier une charogne infâme”

Ce morceau se situe dans les premier quatrain du poème, qui en fait 12. Ce passage est le moment du choc mais il est tout début donc on ne se rend pas compte tout de suite du but du texte. Ce dernier est en fait une caricature d’un stéréotype lyrique. Le reste du poèmes reste de la description et la fin n’est pas réellement marquée. Cette finalité est donc la preuve et l’affirmation que Baudelaire transforme tout sujet en poésie, et grande est la difficulté à trouver le but du texte car un sujet quelque peu improbable complique

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