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Commentaire sur la pièce de théâtre Le Mariage De Figaro de Beaumarchais

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Par   •  27 Mai 2015  •  608 Mots (3 Pages)  •  811 Vues

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Le Mariage de Figaro est une pièce de théâtre écrite en 1784 par Beaumarchais (1732-1799) poète et dramaturge, qui est une des figures emblématiques du siècle des Lumières. Le texte met en scène trois personnages : Le Compte Almaviva, sa femme la Comptesse et la femme de chambre de cette dernière Suzanne. Le Compte croit que ça femme le trompe avec Chérubin et rentre alors dans la chambre de la Comptesse croyant les surprendre mais Chérubin s’est enfui et Suzanne a pris sa place dans une armoire. Le compte la découvre et est alors confus tout comme la Comptesse. Les deux femmes font comme si c’était prévu et joue la comédie face au Compte Almaviva. Nous aborderons dans une première partie le mélange des genres que comporte cette pièce et dans une seconde partie nous étudierons le retournement de situation.

On peut tout d’abord voir que ces scènes ont différents aspects qui font référence à différents genre. On sait que cette pièce est une pièce comique, et pour ce, il y a la présence des différents comiques tels que le comique de caractère : « sort en riant », « Et moi Monsieur ? » car Susanne assure le comique en étant sarcastique et en utilisant l’ironie et bien évidemment un retournement de situation entre le Compte et la Comptesse qui peut être prise pour une quiproquo, ce qui fais bien évidemment rire le public et le lecteur. Cette pièce contient une vivacité et un rythme qui correspond à la comédie.

Mais cependant ces pièces comportent des aspects tragique : car la première chose que l’on remarque c’est qu’il s’agit d’un amour adultère, le compte n’aime effectivement pas sa femme, et cette dernière le trompe avec Chérubin. De plus, on observe des gestes et des paroles représentant le désespoir: « se jette sur une bergère, un mouchoir sur les yeux. » et on remarque également un vocabulaire tragique : « épargnez », « consolerais », et appartenant au registre pathétique : « Oh ! Ciel ! il va périr. » ou on peut également ressentir de la pitié pour la comptesse quand celle-ci : « se jette à genoux, les bras levés », quand elle implore son mari de ne pas aller voir dans l’armoire et qu’elle lui dit « au nom de mon amour » et que ce dernier s’en moque avec, encore une fois, de l’ironie : « De mon amour ! Perfide ! » Il l’insulte.

Nous venons de voir les différents mélanges de genres et registres que comporte ces scènes, et cela nous mène alors à un retournement de situation peut ordinaire.

Dans un second temps la comtesse renverse la situation, car au début, c’est le Compte qui sermonne, réprimande la Comptesse, celle-ci en est même triste mais maintenant qu’il s’est fait avoir, elle et Suzanne se jouent de lui et le Compte est humilié et confus. Suzanne est la servante de la comptesse et elle se permet alors de répondre sarcastiquement au compte, voir de se moquer de lui, ce qui n’est pas le rôle d’un domestique, comme Tartuffe ou Scapin. Elle dit : « je le tuerai, je le tuerai » sur un ton sarcastique. C’est d’ailleurs un rôle traditionnel et classique que la servante alliée de sa maîtresse (contrairement au valet et son maître), elles sont complices des deux femmes face à l’attitude déplacée du compte.

Nous pouvons donc en conclure que cette pièce de théâtre est principalement comique mais présente des aspects tragique

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