Commentaire du sonnet 75 ,Les regrets
Commentaire de texte : Commentaire du sonnet 75 ,Les regrets. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Yonna1999 • 30 Avril 2020 • Commentaire de texte • 1 494 Mots (6 Pages) • 1 068 Vues
Commentaire du sonnet 75 ,Les regrets
Introduction
[Entrée en matière] A cette époque, le Rome était dans un état chaotique. Il y a eu des braves qui étaient orgueilleux et hautains, ils étaient bien accueillis dans la société, il y a eu aussi des flatteurs qui disaient des mensonges et courtisaient les autres, donc comment le poète a-t-il fait la satire de la société ? Par un dialogue avec son ami proche et un contraste d’opinion entre eux, le poète a exprimé son attitude envers les deux types de personnes, ce qui a tiré la sonnette d’alarme pour les générations futures.
[Description du sonnet] Bien que le poète éprouve une admiration pour Gordes, mais leurs méthodes de réflexion montrent les attitudes différentes envers les deux atmosphères sociales. Par une citation des paroles de Gordes:Du Bellay y compare le sot audacieux au vil flatteur. Gordes déteste le premier, mais Du Bellay le tolère car son discours solipsiste ne lui impose aucune contrainte。 nous comprenons son opinion sur le brave: il est un sot audacieux qui déplaît. Mais d’ après Du Bellay, face au brave, le meilleur moyen est de le laisser faire tout seul, mais le flatteur est plus insupportable pour lui, parce qu’ il agit contre son gré.
[Problématique] Comment le poète fait-t-il la satire du brave et du flatteur, par un contraste saisissant,
pour dévoiler la vérité et donner un avertissement?
[Annonce de plan]Tout d’abord, nous faisons une étude sur l’énonciation et déployons une analyse sur le ton de l’exclamation. Sur le plan formel, le choc des deux noms propres juxtaposés renforce la divergence de pensée entre les deux. Et le poète utilise le «tu», donc les vers sont à la deuxième personne, par cela, Du Bellay entame une forme de dialogue en citant les paroles du destinataire qui fait un contraste plus fort. Du Bellay emploie aussi les marques de la situation d’énonciation, les pronoms personnels «tu» et «je», et le poème est au temps présent. La deuxième partie montrera qu’antithèses et genre épidictique contribuent bien à faire de ce sonnet un éloge paradoxal qui loue la médisance pour mieux dévoiler, une satire du Vantardise et de la « courtoisie ». la perversion des valeurs mondaines.
.1.Enonciation : railleries de faux mots à la première personne
Le mode du discours :Ce sonnet est du discours. Parce que le locuteur utilise le pronom personnel "je" et "tu" dans le texte. (exemple: "tu" v5, "je" v12) Cependant, "je" et "tu" sont plus importants carPage 2/3 ils représentent respectivement le locuteur et l’allocutaire.Du Bellay s’adresse à Gordes avec une énonciation bien ancrée lorsqu’il dit «nous» «Je» et «Tu». « tu dit » :la mise en valeur de la première personne en début de vers insistentsur l’indépendance du jugement du poète qui assume pleinement sa position.Cette apostrophe vigoureuse fait contraste avec celle, encore plus forte, du sonnet précédent, qui commence aussi par «Tu dis», sans toutefois que le destinataire soit explicitement identifié présent d’énonciation. «Gordes» mis en juxtaposition, Du Bellay interpelle son ami et fait de l’un des destinataires du poème. Une troisième personne bouc-émissaire:Présence d’un «lui», «il», référence à la personne que De Bellay et Gordes critiqueront.
Rime:Ce sonnet de Du Bellay est régulier et respecte le schéma des rimes ABBA ABBA CCD EDE/EED. La régularité chez Du Bellay accentue l'aspect classique de Rome et de ses figures mythologique,Il est de forme ABBA et composé d’alexandrins.
Ⅱ.Lexique : Genre epidictique et antitheses et lancer un appel en même temps que la satire du Vantardise.
Champ lexical: Champ lexical de la différence accentuant l’opposition d’idée entre Du Bellay et Gordes «différents, l’un… l’autre, au contraire».
Metaphore:Du Bellay compare lui la mégalomanie non pas à un défaut mais à un mal, une maladie « la douleur » qu’il faut atténuer en allant à leur rencontre. Le premier vers exprime l’admiration profonde du poète pour son ami proche avec l’expression «Gordes, que Du Bellay aime plus que ses yeux». Du Bellay et Gordes sont d’un même cénacle poétique, Du Bellay le mentionne dans beaucoup de ses vers. Ici, Du Bellay fait l’éloge de son ami et exprime de l’affection et de la tendresse pour lui.
Anaphore: Par une répétition des mots en tête «Qui»de trois vers consécutifs, nous sommes attirés rapidement par ce poème, et sur le plan formel, les trois phrases avec le mot «qui»en tête renforcent le ton pour nous conduire dans l’émotion du poète. De plus, les trois mots « qui » décrivent bien les caractères de ce type de personne, «Qui farde son langage, qui s’écoute parler, qui fait croire de lui qu’il est mignon des dieux». D’un ton plus fort et plus contagieux, nous ressentons le mécontentement de Gordes envers le brave, et en même temps, ce vers implique un avertissement ambigu pour les générations futures.
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