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Commentaire "Sonnet à madame M.N" par Alfred de Musset

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Par   •  26 Avril 2022  •  Commentaire de texte  •  937 Mots (4 Pages)  •  1 802 Vues

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Le « Sonnet à madame M.N » a été écrit en alexandrins par Alfred de Musset, un poète, dramaturge, écrivain français, en 1843 en pleine période du romantisme. Ce mouvement littéraire apparu à la fin du 18ème siècle a permis aux auteurs ou aux artistes d’exprimer leurs états d’âmes comme l’amour ou la nostalgie, une réflexion autre que la raison ce qui ne se faisait pas avant. Le poète adresse un poème à Marie Nodier, fille du célèbre poète Charles Nodier, en souvenir de leur amitié de jeunesse. Ce poème évoque les souvenirs de l’auteur avec cette femme qu’il retrouve des années plus tard après que le temps les a séparés. Nous pouvons dès lors nous demander comment le récit de souvenir liés à Marie Nodier permet à Alfred de Musset de proposer une réflexion sur le temps qui passe. Nous étudierons tout d’abord le retour sur des souvenirs heureux avec une femme et ensuite une réflexion personnelle du temps qui passe.

Pour commencer, on observe qu’Alfred de Musset revient sur des souvenirs heureux avec une son amie d’enfance. Le poète raconte deux souvenirs, un lointain et un proche. D’emblée, dans le premier quatrain, il recrée le dialogue qu’il a eu avec cette femme lorsqu’il la retrouve en 1843. On remarque que ce souvenir est personnel étant donné que l’auteur parle à la 1ère personne du singulier. On retrouve beaucoup de vocabulaire lié au souvenir tels que « écho » (v.8), « souvenir » (v.7) ou « revenait » (v.5). Le poète écrit au présent « maintenant que j’y pense » (v.1) quand il se remémore son souvenir lointain avec Marie Nodier et puis se plonge de le passé avec l’utilisation du passé composé et de l’imparfait pour raconter ce souvenir.

Ensuite, c’est l’occasion de réaliser des portraits de jeunesse. Alfred de Musset, en faisant son portrait, décrit la jeune femme en utilisant la comparaison « fraiche comme une rose » (v.2), la métaphore « le cœur dans les yeux » (v.2), il insiste sur le fait qu’ils appréciaient « Lord Byron » (v.4), grand poète britannique et « les grands vers » (v.12) qu’il parlait « déjà le langage des vieux » (v.6) ce qui traduit qu’ils étaient déjà très cultivés et avaient des passe-temps peu courants pour des jeunes de leurs âges, qu’ils aspiraient à devenir grands, à devenir quelqu’un.

Enfin, une pointe de nostalgie survient chez le poète. Il évoque des souvenirs heureux, insouciants ainsi que la légèreté de leur relation. Le parallélisme du vers 8 illustre bien cette idée « léger comme un écho, gai comme l’espérance ». Ainsi qu’avec les adjectifs « fraiche » (v.2), « jeune » (v.7). Alfred de Musset, dans le second quatrain, utilise les pronoms « notre » et « nous » à maintes reprises, comme un moyen de souligner cette complicité d’autrefois. De même, la personnification « riait entre nous deux » (v.7) prouve cette complicité ainsi que la nostalgie qu’il ressent au moment d’écrire ces mots.

Nous venons donc de voir comment Alfred de Musset rendait amicalement compte de son souvenir de jeunesse à madame M.N. Ce retour en arrière lui permet alors d’introduire un thème plus grave dans son poème : la réflexion sur le temps qui passe.

Nous allons étudier comment l’auteur nous fait part de sa réflexion, en particulier dans les deux

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