Commentaire d'Antigone

Scène Antigone et Créon

<<Le bonheur…>> à <<Vous me dégoutez tous avec votre bonheur…ou mourir>>

Antigone peut faire penser à une résistante.

Antigone résiste à Créon, elle le désobéit. Elle lui tient tête malgré le fait que Créon lui dise de se taire à plusieurs reprises.

Elle dit le contraire de ce que dit Créon : « Tais-toi. », « Non, je ne me tairai pas ! » et « Tu ne sais plus ce que tu dis. Tais-toi », « Si je sais ce que je dis… ».

Elle ne le respecte pas, elle le vouvoie aussi bien qu’elle le tutoie : « c’est vous qui ne m’entendez plus. Je vous parle… où vous ne pouvez… », « Pourquoi veux-tu… tu sais… » «Tu crois que je ne lis pas dans tes yeux… ».

Elle se montre supérieure à Créon, son oncle, son roi, elle le rabaisse et se moque de lui : elle se moque de son physique« avec vos rides, votre sagesse, votre ventre», « ces petits plis sur ton visage et cette graisse autour de toi » et rigole « Ah ! Je ris, Créon, je ris… ».

Antigone est idéaliste.

Antigone veut que tout soit parfait et comme elle le désire. Antigone est capricieuse et exigeante, il faut que tout soit comme elle le veut. Même son fiancée doit être comme elle le veut sinon elle ne l’aimera plus. « Un Hémon exigeant et fidèle, comme moi », « Si Hémon,…, s’il ne doit, …s’il doit,… alors je n’aime plus Hémon ».

La modestie pour elle n’a pas lieu d’être : « Je ne veux pas être modeste, moi, et me contenter d’un petit morceau… ». Antigone est une jeune femme égoïste qui ne se préoccupe que de son bonheur.

Le bonheur pour Antigone semble inaccessible.

Antigone veut un bonheur parfait sinon rien. Elle veut « tout » « et que ce soit entier » et dans l’immédiat, « Tout de suite », «tout de suite ».

Avec les questions sans réponses on remarque qu’Antigone veut rester pure et innocente afin d’être heureuse. « Quelles pauvretés faudra-t-il qu’elle fasse… », « A qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre ? », » Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard ? ».

Antigone veut un bonheur comme dans son enfance, « que cela soit aussi beau que quand j’étais petite ».

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