Commentaire composé Antigone Sophocle et Anouilh
Commentaire de texte : Commentaire composé Antigone Sophocle et Anouilh. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar linabenh99 • 18 Mai 2021 • Commentaire de texte • 1 125 Mots (5 Pages) • 1 058 Vues
Le mythe d’Antigone est un très célèbre mythe découlant du mythe d’ Œdipe. Le mythe d’Oedipe raconte la malédiction de la lignée des Labdacides, dont
Antigone et Ismène sont les dernières survivantes. Le mythe d’Antigone raconte la
mort de cette dernière et de nombreux auteurs l’ont reprit. Parmi eux, Sophocle, le
plus célèbre auteur de ce mythe, et Anouilh dont c’est la pièce la plus connue. Grâce à l’analyse de la scène du garde et de Créon dans chacune des deux
pièces, nous nous demanderons comment ces deux extraits font le portrait discordant
du souverain. Dans un premier temps, nous verrons que le garde et Créon sont deux
personnages aux inquiétudes bien différentes. Ensuite, nous verrons les deux figures
du roi en fonction des pièces, et enfin, comment elles démontrent deux souverainetés
dissemblables. Pour commencer, nous observons un passage du comique au tragique dans nos
extraits. Dans la pièce d’Anouilh, le garde se montre craintif de sa personne et
extrêmement bavard. « J’ai dix-ans de service.Je suis engagé volontaire, la médaille
de citations.»Il ne fait que retarder l’aveu qu’il était venu faire, et face à l’impatience
de Créon, cela crée un effet comique. «Vas-tu parler enfin ?». L’impatience et le
sérieux de Créon va nous replonger dans un contexte tragique. «S’il est arrivé quelque
choser, vous êtes tout les trois responsables.»
Dans la pièce de Sophocle, même si ça l’est un peu moins, le garde évite d’aller droit
au but d’ou la phrase suivante de Créon. « A quoi bon tout ce préambule ? Et pourquoi
envelopper ton histoire ainsi ?». Le garde ne fait que craindre d’être accusé à tord tout
au long de l’extrait. «Pour l’affaire ce n’est point moi qui l’ai faite.»
Nous voyons dans les pièces que le garde et Créon ont deux préoccupations
bien différentes. Le garde chez Anouilh craint pour son poste et lui même. Il évite
d’annoncer la nouvelle qu’il met au second plan derrière sa peur. «Faut-il que j’aille
chercher le première classe chef ?» De plus, le garde dédramatise le crime d’Antigone, mettant l’appui sur l’objet de son inquiétude qui n’est en rien l’enterrement de
Polynice à l’inverse de Créon. « Rien chef, rien qu’un pas plus léger qu’un pas
d’oiseau.». Toujours dans la pièce d’Anouilh, Créon à des préoccupations bien
différentes, ne pas ébruiter l’affaire. «A qui avez-vous déjà parlé de cette affaire ?»
Plus tard, il ordonnera même à ses gardes de ne rien dire à personne. Créon doute même de la véracité des propos du garde en pensant à un animal sauvage. « Tu es sur que ce n’est pas une bête en grattant ?». Dans la pièce de Sophocle, le
garde lui ne fait que craindre la punition. «Malheureux! Pourquoi aller la ou ta venue
te fera punir ? Infortuné». Créon, lui, fulmine de colère à l’idée que quelqu’un ai eu
l’audace d’enfreindre son interdiction. «Qui jamais a eu l’audace ?»Nous avons vu dans cette partie la différence des personnages dans les deux
pièces concernant leur inquiétudes, ainsi que la différence des registres suite au
comportement de chacun d’eux. Nous verrons maintenant les deux figures du
personnage de Créon. Pour continuer notre analyse, nous verrons maintenant que Créon présente
deux figures suivant les deux pièces. Chez Sophocle, Créon est tyrannique et cruel. Il
est déterminé à enterrer Antigone et n’en éprouve aucun mal ni doute.»Non rien, ta
mort mettra le comble à mes désirs.» Épisode Second. Il est également misogyne, refusant qu’une femme se rebelle et transgresse son autorité, car Créon
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