LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Emile Nelligan présentent dans Cage d'oiseau et Les Corbeaux une même vision de la fatalité ?

Dissertation : A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Emile Nelligan présentent dans Cage d'oiseau et Les Corbeaux une même vision de la fatalité ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Juillet 2016  •  Dissertation  •  661 Mots (3 Pages)  •  2 209 Vues

Page 1 sur 3

Sujet de dissertation critique

A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Émile Nelligan présentent, dans Cage d'oiseau et Les Corbeaux, une même vision de la fatalité ? Discutez.

     Dans l’œuvre Les corbeaux d’Émile Nelligan et dans l’œuvre d’Hector de Saint-Denys Garneau, il est possible de voir que les deux auteurs ont une vision très semblable de ce qu’est la fatalité. En effet, chacun des auteurs utilise l’allégorie d’un oiseau pour leur permettre de concrétiser l’idée de la mort. Les extraits qui suivent le démontrent très bien, l’extrait de Les corbeaux : «J’ai cru voir sur mon cœur un essaim de corbeaux/En pleine lande intime avec des vols funèbres» (Lignes 1-2). Suivit par l’extrait de cage d’oiseau : «L’oiseau dans ma cage d’os/C’est la mort qui fait son nid» (Lignes 5-6). C’est grâce à cette représentation des oiseaux dans chacun des poème qu’il est possible de dire que les deux auteurs ont une vision semblable de la fatalité, la mort. De plus, dans c’est extraits, extrait du poème d’Émile Nelligan : «Déchirant à large coup de bec, sans cartiers,/Mon âme, une charogne éparse au champ des jours,/Que ces vieux corbeaux dévoreront en entier.» (Lignes 12-14) et l’extrait du poème d’Hector de Saint-Denys Garneau : «Il ne pourra s’en aller/Qu’après avoir ton mangé/Mon cœur/Avec la vie dedans.» (Lignes 19-23) il est possible de voir que chacun des auteur crois être rongeur par la mort à petit feu et que la fatalité est suivit par une sorte de libération. C’est pourquoi ils utilisent l’oiseau comme représentation de la mort.

Les deux auteurs ont une représentation semblable de ce qu’est la mort, par contre ils ont une attitude complètement différente face à celle-ci durant leurs vécus. En fait, Nelligan a une attitude plutôt pessimiste et semble exprimer que c’est le fait de surmonter certains obstacles ou difficultés de la vie qui nous abiment et nous rapprochent peu à peu de notre lit de mort. « Or, cette proie échue à ces démons des nuits/N’était autre que ma Vie en loque, aux ennuis/Vaste qui tournant sur elle ainsi toujours/Déchirant à large coup de bec, sans quartier,/Mon âme, une charogne éparse au champ des jours,/Que ces vieux corbeaux dévoreront en entier.» (Lignes 9-14). Tandis que Saint-Denys Garneau a une attitude plutôt positive, et semble croire que malgré la mort qui se reproche jour après jour et que l’on ne peut lui échapper, on peut s’apaisé en profitant de chaque moment, en riant et en mordant dans la vie à pleine dents. «Lorsque rien n’arrive/On entend froisser ses ailes/Et quand on rit beaucoup/Si L’on cesse tout à coup/On l’entend qui roucoule/Au fond/comme un grelot.» (Lignes 6-12) L’auteur compare le roucoulement de l’oiseau à un grelot pour mettre en évidence que si l’on profite de la vie au maximum et que l’on a du plaisir, on apaise l’idée de la mort. En effet, les verres de ces poèmes reflètent le vécu de leurs auteurs. Émile Nelligan ayant été déclaré comme fou a été incarcéré dans un asile jusqu’à sa mort tandis qu’Hector de Sanit-Denys Garneau était tourmenté par une santé fragile.

Selon moi, il est vrai qu’Émile Nelligan et Hector de Saint-Denys Garneau présente la même vision de la fatalité dans leur poème respectif : Les corbeaux et Cage d’oiseau. Malgré le fait qu’ils font face à la mort de manière différente, les deux auteurs représentent la mort par un oiseau. Il est utilisé relativement de la même manière dans chacun des poème, de manière à représenter une mort prématuré suivi d’une libération. Puisqu’il est question de leurs visions de la fatalité et non de comment ils agissent face à celle-ci, je crois qu’il est véridique de dire que les deux auteurs ont la même vision de la fatalité.        

...

Télécharger au format  txt (4 Kb)   pdf (303.6 Kb)   docx (157.2 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com