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Étude des poèmes Cage d’oiseau de Saint-Denys Garneau, et Les Corbeaux d’Émile Nelligan: A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Émile Nelligan présentent, dans Cage d'oiseau et Les Corbeaux, une même vision de la fatalité ?

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Par   •  17 Mars 2014  •  940 Mots (4 Pages)  •  2 074 Vues

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A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Émile Nelligan présentent, dans Cage d'oiseau et Les Corbeaux, une même vision de la fatalité ? Discutez.

En premier lieu, dans chacun des poèmes les auteurs ont une même vision de la fatalité, car dans ces deux œuvres, elle en résulte à la mort. Dans le poème d’Hector de Saint-Denys Garneau, Cage d’oiseau, le thème principal mentionné se trouve à être la mort. « C’est la mort qui fait son nid »,« La mort dans ma cage d’os ». En effet, ces deux extraits de l’œuvre démontrent que le terme de la mort est présent dans celle-ci. En plus d’utiliser directement le terme de la mort, le dernier vers de l’œuvre, « Il aura mon âme au bec » représente par son sens de non-retour la fatalité de l’œuvre. En effet, l’âme représentant le principe de la vie est illustrée de façon fatale dans cet extrait. Dans l’oeuvre d’Émile Nelligan, Les Corbeaux, la mort est aussi présente, mais de manière plus subtile. Ainsi, on peut observer la mort par un champ lexical comportant les termes « vols funèbres », « tombeaux » et « ténèbres ». Ces termes provenant de l’œuvre Les Corbeaux représentent explicitement la mort dans l’oeuvre de Nelligan. De plus, la fatalité étant résumée par la mort dans les deux œuvres est représentée par le même signe. En effet, dans l’œuvre d’Hector de Saint-Denys Garneau, Cage d’oiseau, la fatalité est représentée par un oiseau. « L’oiseau dans ma cage d’os / C’est la mort qui fait son nid. » « Il ne pourra s’en aller/ Qu’après avoir tout mangé/ Mon cœur / La source du sang/ Avec la vie dedans » L’inévitable est que l’oiseau doit quitter son nid et que pour cela il devra tout manger l’âme du poète. Dans ces extraits, l’oiseau représente le symbole de la fatalité. À cette époque, vers les années 1866, le courant littéraire symbolique, étant très populaire et faisant l’utilisation de symbole comme l’oiseau, permet de transmettre le fond du poème. On retrouve aussi le signe de l’oiseau dans le poème Les Corbeaux d’Émile Nelligan où il représente la même signification que dans le poème précédent, soit la mort. « Mon âme, une charogne éparse au champ des jours, / Que ces vieux corbeaux dévoreront en entier. » La mort est le résultat de l’oiseau qui dévore l’âme entière du poète. L’oiseau représente une seconde fois la mort qui ne peut être évitée dans cette œuvre. Dans les deux textes, la vision de la fatalité est la même, car le résultat ainsi que le symbole qui les représente sont les mêmes

En deuxième lieu, les deux poètes présentent une vision différente de la fatalité dans chacune de leur œuvre. La fatalité représentée par l’oiseau provenant de l’intérieur dans l’œuvre Cage d’oiseau écrite par Saint-Denys Garneau. « C’est un oiseau tenu captif/ La mort dans ma cage d’os ». Le fait que l’oiseau soit tenu captif, ce dernier réussira à éteindre l’âme du poète par l’intérieur. Selon le texte d’Hector de Saint-Denys Garneau, on peut comprendre que la mort étant enfermée dans le corps du poète le dévore de l’intérieur jusqu'à ce qu’elle réussisse à éteindre complètement l’âme de l’homme. Pour ce qui est du deuxième texte, Les Corbeaux, la fatalité est représentée de l’extérieur. « De grands corbeaux venus de montagnes

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