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Thérèse Desqueyroux , François Mauriac

Fiche : Thérèse Desqueyroux , François Mauriac. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Avril 2024  •  Fiche  •  522 Mots (3 Pages)  •  37 Vues

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TEXTE 4

Introduction (1min30) :

Carte d’identité :

- Titre : Thérèse Desqueyroux (chapitre 13)

- Auteur : François Mauriac est un poète, auteur dramatique, journaliste mais surtout romancier du XXème siècle

- Date : Thérèse Desqueyroux, publié en 1927, est considéré comme le chef-d'œuvre de François Mauriac. Il lui est inspiré d'un fait divers et d'une histoire vraie, celle de Blanche Canaby. L'écrivain offre dans ce roman l'étude d'une femme accusée d'avoir empoisonné son mari.

- Genre : Roman

- Mouvement littéraire : Littérature française du XXe siècle, réalisme

Restituer le texte dans l’œuvre :

Dans ce roman, Mauriac dépeint le portrait d’une femme criminelle à travers un œil objectif, puisqu’il ne la juge jamais. Thérèse Desqueyroux se présente comme la « marginale » de sa famille.

L’extrait que je vais vous présenter est la dernière scène du roman, Thérèse est à la terrasse d’un café parisien accompagnée de son mari Bernard, qui s’en va et la laisse libérée dans cette ville, comme elle le souhaitait depuis longtemps.

Problématique :  En quoi cet excipit marque-t-il la fin du roman ?

Plan :

-        Mouvement 1 : Une délivrance.

-        Mouvement 2 : Menant à la conquête d'une nouvelle vie.

Conclusion (30s) :

Réponse à la question de problématique :

En conclusion, l'épilogue de "Thérèse Desqueyroux" marque la fin du roman à la fois avec une fermeture, symbolisée par la rupture avec Bernard, et une ouverture, représentée par les réflexions de Thérèse sur sa nouvelle liberté. Cette dualité offre une conclusion ambivalente, laissant le lecteur dans l'incertitude quant à l'avenir de Thérèse.

Ouverture :

Mouvement 1

  • Expression d'une menace qui plane : comparaison « comme son corps » -> assimilation entre image de proie, de cadavre accentué par accumulation animalière. Impression d'être livrée en pâture.
  • Volonté de fuir son pays : « les pins ou les érables, l'océan ou la plaine ? » accumulation + conjonction de coordination marquant l'alternative -> pas d'attachement à un paysage en particulier puisque tous se valent.
  • Ressent des plaisirs physiques oubliés : « Elle eut faim » passé antérieur → soudaineté, action brève et marquante rendant compte de sensations retrouvées de manière fulgurante.
  • Féminité retrouvée, donc : « ce costume (...) lui allait très bien » adverbe d'intensité -> se sent désirable et désir plaire.

Mouvement 2

  • Thérèse reste une rêveuse : « dans ses rêves » « ne songeant » -> verbes évoquant une plongée dans ses pensées, donc une place primordiale du rêve dans sa vie.
  • Mais le rêve prend ici des allures de réalité puisqu'elle se retrouve à Paris, ville fantasmée : « Rue Royale » -> luxe, agitation de la ville.
  • Laisse ses angoisses passées, ses vieux démons de côté : « ne s'ennuyait ni n'éprouvait de tristesse » « ne redoutait plus » « n'avait pas envie » négations -> marquent sa liberté, volonté de s'exclure du monde comme un être à part, plus peur de la solitude.
  • Pourquoi ? Parce que cadre vivant (de nouveau, importance du milieu sur le développement des personnages) : « remous » « ce qui vit » « vivante » « agite » -> termes évoquant l'agitation la vie retrouvée.

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