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La nouvelle réaliste au XIXe siècle

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Par   •  14 Mars 2023  •  Guide pratique  •  388 Mots (2 Pages)  •  281 Vues

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La nouvelle réaliste au XIXe siècle

L’origine du genre

La nouvelle (de l’italien novella, qui signifiait au XVe siècle « récit imaginaire ») est un récit bref, de quelques lignes à une centaine de pages. Souvent appelée aussi conte, bien qu’elle ne comporte pas d’éléments merveilleux, elle est l’héritière des fabliaux du Moyen-Age. Elle a pris son essor au XIXe siècle, en même temps que s’est développée la presse. De nombreux écrivains : Balzac, Stendhal, Mérimée, Flaubert, Zola et Maupassant ont publié des nouvelles dans les journaux, parfois inspirées de faits divers.

Définition

La nouvelle est un récit court, centré sur un seul événement et comportant peu de personnages.

Le narrateur et le point de vue

Le narrateur mène le plus souvent le récit à la 3e personne, parfois à la 1ère. Il peut intervenir par des commentaires. Il adopte, la plupart du temps, un point de vue omniscient : le narrateur témoigne d’une connaissance parfaite de ses personnages (passé, sentiments, intention…) ; mais il peut, par moments, raconter les faits à travers la conscience d’un personnage (point de vue interne).

Le rythme

La nouvelle peut évoquer un moment précis d’une existence ou rapporter une période plus importante autour de moments choisis.

Le narrateur procède à des accélérations et des ralentissements  qui participent au rythme du récit : il peut passer sous silence certains événements (ellipse), les résumer (sommaire), ou s’y attarder (scènes), en fonction de l’intensité dramatique qu’il cherche à produire.

La construction dramatique et la chute

La nouvelle est souvent construite à partir du schéma narratif (situation initiale, élément déclencheur, péripéties, dénouement, situation finale). Le récit suit l’ordre chronologique, mais peut comporter des retours en arrière ou des anticipations (annonces de la suite).

Tout le récit converge vers un dénouement bref, inattendu, frappant : la chute vise à produire le plus grand effet sur le lecteur et à lui donner à réfléchir sur les comportements humains.

La tension dramatique est assurée par l’emploi d’un lexique évoquant la mort et la souffrance, de figure de style (accumulation, énumération, comparaison) et de dialogues permettant de restituer les émotions des personnages.

L’univers réaliste

La nouvelle réaliste présente des personnages, des situations, des lieux que l’on pourrait trouver dans la réalité : lieux géographiques, milieux sociaux et professionnels précis… L’image donnée de la réalité est souvent pessimiste et cruelle. Le récit réaliste donne ainsi au lecteur l’illusion du vrai.

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