LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le Roman Et La Nouvelle Au XIXe Siècle

Rapports de Stage : Le Roman Et La Nouvelle Au XIXe Siècle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Février 2015  •  770 Mots (4 Pages)  •  692 Vues

Page 1 sur 4

« Une vie», est écrite par Guy de Maupassant et paru en 1883. L’extrait de cet œuvre qu’on étudie ici traite le thème d’un accouchement. Jeanne, une femme jeune et innocente, se marie avec un homme égoïste et indifférent, Julien de Lamare. Il la traite injustement, et elle découvre qu’il la trompe avec sa servante, Rosalie. Rosalie a même eu un enfant de lui, et Jeanne avait assisté à son accouchement. Dans cette analyse de texte nous répondrons à la question, « En quoi cette scène d’accouchement est-elle réaliste ? ». Dans un premier temps nous analyserons les souffrances de Jeanne lors de l’accouchement de son enfant, et comment ces souffrances lui transforment l’esprit. Puis, dans un seconde temps nous considèrerons la jalousie et la révolte de Jeanne contre Rosalie et Julien. Enfin nous observerons la transformation de la haine de Jeanne en amour fanatique pour son enfant. Cette lecture analytique montrera en quoi cette scène d’accouchement est réaliste.

[Axe 1 : phrase d’introduction et paragraphe a]

Dans cette scène de « Une vie », Guy de Maupassant cherche à représenter la réalité telle qu’elle est. Ainsi, les souffrances de Jeanne sont très soulignées dans ce roman. Elles ne sont pas tempérées mais présentées telles qu’elles sont et le champ lexicale des peines est important : «plainte », « douleurs », « cris », « dents serrées », « misérable », « crise », « souffrir », « spasme », « désespoir ». Ces descriptions commencent moins fortes, « la malade, de temps en temps, poussait une faible plainte ». Mais les douleurs s’escaladent soudainement et deviennent de plus en plus insupportables : « les douleurs reprirent tout à coup avec violence, et devinrent bientôt épouvantables ». Jeanne perd même contrôle d’elle-même et cris involontairement : « les cris involontaires jaillissaient entre ses dents serrées ». Jeanne est donc soumise à des souffrances déchirantes et torturantes, et elle rencontre des montagnes de souffrances qui lui semblent insurmontables. A un point, sa douleur devient tellement insupportable qu’elle ne pouvait plus raisonner : « Elle n’avait plus de force, de vie, de connaissance que pour souffrir. ». Enfin elle est saisit par un spasme si violente qu’elle se croit mourir : « Je vais mourir. Je meurs ! ». Ce type de discours direct permet de retranscrire les paroles exactes de Jeanne, et met en valeur la vérité de la scène. De plus, les souffrances que Jeanne éprouve sont, d’un part, tellement cruelles à cause de l’absence de traitements médicaux pour adoucir ou réduire les douleurs. Ceci est représentatif de la réalité de son temps. Ces souffrances physiques trouvent leur fin et Jeanne réussit à surmonter cette montagne qui la torturé tant. Néanmoins, dans un style naturaliste, l’auteur observe et décrit la transformation physique que l’héroïne subit.

[Paragraphe b]

Jeanne est en effet désignée par des expressions qui la réduisent à une « malade » ou à un corps morcelé : « Et la malade, de temps en temps, poussait une faible plainte » (l.1). La garde et le médecin la « manient » comme une chose. Les seules parties de son corps évoquées sont ses « entrailles », son « ventre ». Elle n’est plus qu’un « corps épuisé ». Ce corps martyrisé

...

Télécharger au format  txt (4.6 Kb)   pdf (67.9 Kb)   docx (9.5 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com