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LE COMMENTAIRE COMPOSE « Les obsèques de la Lionne»

Fiche : LE COMMENTAIRE COMPOSE « Les obsèques de la Lionne». Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2021  •  Fiche  •  1 081 Mots (5 Pages)  •  768 Vues

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Salah aldin CHABAT TABTI

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LE COMMENTAIRE COMPOSE

« Les obsèques de la Lionne»

  Le texte « Les obsèques de la Lionne» a été écrit par Jean de la fontaine un auteur de 17eme siècle, né en 1621 et décédé en 1695. Le mouvement littéraire auquel il appartient est le classicisme comme Corneille, Racine, Molière… La Fontaine a écrit des contes et des nouvelles qui sont inspires de Aristote  qui lui assurèrent son premier succès. Toutefois, c’est la parution des Fables, textes en vers, inspirés pour une grande part d’Ésope (fabuliste de l’Antiquité) Ces fables mettent souvent en scène des animaux à comportement humain, dans le but d’échapper à la censure. Elle permettent ainsi à l’auteur de critiquer librement la société humaine et ses travers. Elles ont pour but d’instruire et de distraire. La fable « Les obsèques de la Lionne » est la 4 eme du VIII eme livre.

Ce texte met en scène un lion et ces courtisans, le lion a perdu sa renne la lionne et qu’il est très triste  les animaux de la cour vont a son palais pour le consoler de la mort de la lionne les courtisans pleurent et ils ont les mêmes sentiments que le lion mais le cerf ne pleur pas et il raconte un mensonge au roi le lion. Nous allons voir comment la fontaine critique la société des humains indirectement. Dans notre premier axe, nous mettrons en évidence le fait qu’il s’agit d’un récit vivant et attrayant. Dans la deuxième partie (axe 2), nous montrerons que nous sommes en présence

d’une satire du roi et de ses courtisans.

     Dans un premier temps nous allons montrer en quoi cette fable c’est un récit vivant,attrayant

Tout d’abord dans notre premier argument la fable est une vraie pièce de théâtre, dont le récit très mouvementé nous tient en haleine et contient des rebondissements comme on le voit dans les vers 1 à 16 constituent le premier acte : les obsèques de la Lionne aussi dans les vers 17 à 23, on a une pause de l’action, le narrateur intervient. Les Vers 24 à 38 : 2 ème acte. Pendant la cérémonie le Cerf ne se conduit pas en courtisan : « le Cerf ne pleura point » (v .25) ; le narrateur nous explique pourquoi le cerf ne pleur pas  (v.26 à 28). Se produit alors un coup de théâtre : le cerf est dénoncé au roi. S’ensuit une opposition entre le Cerf et Le Lion (v. 33 à 38). Vers 39 à 51 : 3 ème acte. Coup de théâtre à nouveau, rebondissement de l’action : le Cerf s’explique avec le Roi, et, fait inespéré, le Cerf est récompensé par le Roi. v. 50 et 51 «  Miracle, apothéose. Le Cerf eut un présent ». Dénouement inattendu. Vers 52 à 55 : moralité de l’histoire, comme dans toute fable où La Fontaine veut instruire le lecteur.

Dans notre deuxième argument ici la structure du texte est variée, de part  la versification, l’emploi

judicieux des temps des verbes, une alternance d’actions et de pauses où le fabuliste s’adresse au lecteur, ce qui contribue là aussi à rendre le texte vivant et attrayant, absolument pas monotone. Ce qui donne un rythme vivant au texte c’est la succession de vers en octosyllabes et d’alexandrins, et une grande diversité des rimes : plates ou suivies : v. 1 et 2 ; v. 7 et 8 ; v. 9

et 10 ; v. 25 et 27 ; 28 et 29… on peut y voir aussi des rimes tripartites : v. 1 à 6 ; rimes embrassées: v. 3 à 6. ; rimes croisées ou alternées : v.39 à 42, avec une rime plate entre v.42 et 43. La mise en situation est au passé simple (v. 1 à 16). Puis une pause de l’action au présent : v. 17 à 23, où le narrateur s’adresse a nous les lecteurs. Il y a apparition de la première personne du singulier (v. 17) et utilisation du présent pour exposer une vérité générale. Le fabuliste instruit le lecteur : « je définis » (v.17), il donne son avis : « on dirait » (v.22), il prend position en défendant le Cerf « comment eût-il pu faire ? » (v.25), il interpelle le lecteur « jugez » (v. 11). L’auteur fait participer le lecteur au récit : »on » v. 15 et 22 et « notre » (v.24), Reprise de l’action : emploi de temps passés ( passé simple, imparfait et passé composé) (v. 24 à 32). Retour au présent lorsque le Lion s’adresse au Cerf, ce qui donne de l’intensité à ce passage. On a donc un contraste entre des scènes de description (au passé) et des scènes de prises de paroles (au présent). L’auteur fait également participer le lecteur au récit dans la morale finale : « Amusez les Rois» (v.52), « Flattez-les, payez-les » (v.53).

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